Rentrée réussie pour les maternelles
Suite logique du processus de déconfinement: les élèves inscrits en maternelle vivaient leur rentrée.
Publié le 02-06-2020 à 12h26
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Cinquante pour cent de présence, c'est le taux d'élève qui a fait sa rentrée ce mardi à l'école communale de Dottignies. Un taux qui est assez semblable aux autres écoles de la ville. C'est cette faible présence dans les couloirs qui est un des seuls indicateurs qu'une crise sanitaire est encore en cours. Pour ces enfants de 2 à 6 ans, la rentrée était en effet assez semblable à n'importe quel jour d'école. «Les maternelles ne doivent pas porter de masque ni respecter de distanciation physique», explique Alain Cattoir, directeur de l'école. «Ils n'ont donc pas réellement senti de différence avec une autre rentrée scolaire. En classe les activités sont les mêmes qu'auparavant. L'avantage que l'on a avec les enfants inscrits en maternelle, c'est qu'on ne doit pas travailler dans la précipitation pour rattraper de la matière. Nous travaillons aujourd'hui dans le but de rassurer les enfants et de leur faire retrouver une vie normale.»
Papa et maman restent à la grille
Comme dans les autres rentrées «après-Covid», celle-ci a dû être adaptée. L'école a en effet connu une réorganisation qui n'a pas semblé perturber les enfants. «Nous avons mis des règles strictes en place. Le matin, les parents doivent attendre sur des bulles respectant la distanciation physique et ne peuvent plus entrer dans l'école. Les enfants sont confiés à une puéricultrice à l'entrée qui recueille toutes les informations nécessaires. Ils sont ensuite conduits dans la cour de récréation qui a été scindée en plusieurs zones. Chaque classe possède donc son secteur pour y jouer et doit y rester.» Mais si tout a été mis en œuvre pour que la rentrée se passe du mieux possible, les avis quant à ce retour à l'école étaient mitigés. «Les enfants étaient très heureux de revoir leurs copains et leur maîtresse car, à cet âge-là, ils ne se rendent pas vraiment compte de tout», développe Alain Cattoir. «C'était plus compliqué chez les parents. Certains étaient satisfaits mais d'autres étaient craintifs. Mais ils n'avaient pas forcément le choix parce qu'il y a une pression économique derrière. Ils doivent absolument reprendre le boulot et ne savent pas faire garder leurs enfants. Les enseignants étaient également un peu inquiets parce que les consignes n'étaient pas très claires. On est rapidement passé d'un extrême où tout le monde devait se protéger à une liberté presque complète», conclut le directeur.