"On ne parle pas de Woodstock mais de petits événements culturels"

Cosignataire du document, le chef de file Écolo, Baptiste Leroy, regrette amèrement la mésaventure vécue par le centre culturel, un acteur très dynamique du territoire leuzois à l’instar du tissu associatif. " Il est nécessaire de s’assurer que les événements puissent se tenir dans des conditions de sécurité optimales. La zone de police et le PLANU peuvent mettre en garde l’autorité communale qui reste toutefois l’unique décideur. On n’est pas en train de parler de Woodstock ou d’un festival de rock avec 10 000 personnes. Les activités se déroulent ici chez des citoyens responsables qui accueillent des spectacles culturels comme dans d’autres communes. C’est le cas à Belœil, qui dépend de la même zone de police, où le Parcours d’artistes chez des particuliers ne pose aucun problème. "

P.-L.C.
 Le centre culturel s’est retrouvé bien malgré lui au cœur d’une polémique.
Le centre culturel s’est retrouvé bien malgré lui au cœur d’une polémique. ©-centre culturel leuze

Le rôle de la Commune, dixit M. Leroy, est de favoriser les animations mises en place par les associations et acteurs culturels plutôt que de les brider avec des règlements trop contraignants. "Si, en plus, on se permet d’être tatillon en refusant ce type d’organisations sous prétexte que cela comporterait, éventuellement, des risques…, alors on peut aussi interdire des fêtes d’écoles. Il ne faudrait pas verser dans une forme de totalitarisme. "

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