Leuze: le pavillon du Coron pourra être loué par des citoyens mais…

L’inauguration en grande pompe de ce bâtiment communal (NDLR: un ancien pavillon de chasse), situé le long de la rue de Condé, interviendra le vendredi 29 avril à 18heures.

Comme pour toute salle proposée à la location, un règlement régira les conditions d’occupation. Ce règlement a récemment été approuvé à l’unanimité par les conseillers leuzois, non sans avoir subi quelques amendements.

Le pavillon du Coron, reconverti en un lieu de réception de "prestige", sera mis à disposition du monde culturel et du tissu associatif, particulièrement riche dans l’entité. Son ouverture devrait être effective début mai.

" La gratuité sera octroyée pour toutes les activités chapeautées par les services communaux et paracommunaux (centre culturel, PCS, bibliothèque…). Pour les associations, le prix a été fixé à 350 € par jour d’occupation, un montant inférieur à celui réclamé pour la grande salle de l’hôtel de ville. Assez logiquement, le tarif sera majoré pour les mouvements non leuzois ", a expliqué Willy Hourez, l’échevin MR de la Culture.

La priorité aux événements publics

La gestion des réservations sera confiée au responsable du pôle festivités de la Ville, qui s’occupe déjà de la salle des fêtes. La question légitime qui se pose est de savoir si les particuliers auront la possibilité de louer le pavillon du Coron pour des événements tels que des mariages, des communions ou des baptêmes.

Dans ce cadre, le conseiller de la majorité Dominique Jadot (Idées) a mis le doigt sur un article du règlement qui " limite presque exclusivement l’occupation des lieux aux manifestations publiques. "

" Le bâtiment sera surtout réservé aux milieux culturel et associatif mais s’il y a une date qui se libère, les citoyens pourront introduire une demande de réservation. Mais je doute fort que cela soit possible car l’agenda était toujours rempli avant la fermeture du site. Je ne veux pas donner l’illusion aux Leuzois qu’ils pourront disposer de la salle pour des activités ", affirme M. Hourez.

L’échevin des Travaux et des Festivités, Paul Olivier (Idées) partage l’avis de son collègue. " Il faut laisser la porte ouverte aux particuliers mais la priorité sera donnée aux activités publiques si elles entrent en concurrence avec des fêtes privées. À ce titre, on doit privilégier les réservations à court terme (2 à 3 mois à l’avance) afin de ne pas se priver de l’occupation dont on aura besoin ." Dans l’opposition, Baptiste Leroy (Écolo) opine du chef. " Cela n’aurait aucun sens de ne pas autoriser les privés à réserver les lieux s’ils sont disponibles."