Flobecq veut devenir n° 1 en termes d’innovations
D’ambitieux projets sont ressortis de la présentation du budget communal. Avec ceux-ci, Flobecq veut devenir la plus intelligente des cités rurales.
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Publié le 05-01-2022 à 06h00
Grâce à la mise à plat du budget communal en vue de 2022 et à l’augmentation de la fiscalité, les autorités flobecquoises espèrent une stabilité structurelle à long terme. C’est en ce sens que la majorité a présenté une série d’investissements inscrits au budget extraordinaire.
"Nous avons prévu 560 000€ pour l'égouttage et la réfection de la rue Adelin Delmez", a d'abord expliqué Amandine Lesceux, échevine des Finances. "Nous avons aussi l'aménagement de la Maison des Plantes à hauteur de 300 000€. Il s'agit de créer un nouvel environnement de restauration et de microbrasserie."
Une extension de la bibliothèque est également prévue pour 239 000€. "C'est un dossier qui est bloqué depuis plusieurs années et que l'on a envie de faire avancer." Flobecq va aussi se doter de nouveaux PAV (points d'apport volontaire) au niveau de l'école Notre-Dame (20 000€) et installer des bornes électriques pour 40 000€. "Le dossier est à l'étude chez Ideta donc on ne peut pas encore donner les emplacements précis." Les pistes évoquées: la Grand-Place, le centre sportif, la Maison des plantes et la Maison communale.
Une commune bien dans son époque
Enfin, deux projets innovants ont été présentés par le bourgmestre Philippe Mettens. Il s’agit de l’installation de caméras ANPR (120 000€) et un projet de smart-city (40 000€).
"Notre intention est de poser des gestes concrets pour répondre à la problématique du réchauffement climatique. Le premier est symbolique. C’est donc l’installation de bornes électriques. Les gens sont encore inquiets à l’idée d’acheter des véhicules électriques par peur de ne pas pouvoir les recharger. C’est donc à travers des petits signaux qui sont posés par les entités locales que les gens vont se sentir rassurés par la mise à disposition d’une capacité de rechargement. Nous avons été pionniers en la matière, mais l’idée ici est de former un véritable réseau sur le territoire. C’est un geste d’encouragement et c’est à mesure que toutes les communes s’inscriront dans cette ambition-là que l’on parviendra à convaincre un maximum de citoyens de passer à l’électrique."
Le second élément qui importe beaucoup les autorités locales, c'est ce qui à trait au smart-city. "Souvent, on pense que cette smart-city ou cité intelligente, est réservée aux "grandes" villes. Je suis pourtant persuadé et je l'affirme depuis longtemps qu'il n'y a aucune raison que les communes rurales échappent à ces évolutions technologiques. On a par exemple connu une crise sanitaire qui nous impose de télétravailler et, dans certaines entités rurales, ce n'est pas toujours évident en raison de problèmes de connectivité et de débit."
Philippe Mettens entend bien balayer toutes ces difficultés et montrer qu'une commune rurale de 3 500 habitants peut aussi poser des gestes extrêmement innovants. "Dans ce contexte-là, nous avons établi un partenariat officiel avec Proximus. Outre le fait d'étendre notre couverture réseau, cela va nous permettre d'entrer dans une série d'initiatives de smart-city qui vont faire de Flobecq un exemple grâce à des applications qui peuvent faciliter la vie des gens, fluidifier le parking, diffuser des informations, etc."
Toutes ces technologies seront mises en place au travers du réseau Omniflow que Flobecq a introduit en Belgique (voir ci-dessous). "Outre le fait de produire de l'énergie, ces mâts permettent en effet l'installation de nombreux types de capteurs. C'est un intégrateur technologique."
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