Padel: la Commune d’Estaimpuis renonce finalement au rachat des terrains
Nouveau rebondissement dans le dossier des terrains de padel. La Commune d’Estaimpuis renonce finalement à racheter les terrains ! Trop cher…
- Publié le 06-06-2023 à 17h00
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Cela avait été "L’" annonce du dernier conseil communal: le rachat des terrains de padel par la commune d’Estaimpuis pour en faire bénéficier ses écoles communales. Finalement (et comme on pouvait l’imaginer…), il n’en sera rien ! La Commune fait volte-face…
Interpellé sur la question par Xavier Adam (Écolo) et Patrick Van Honacker (Pour Vous), Quentin Huart s’est fait porte-parole du bourgmestre Daniel Senesael, absent pour raison médicale.
"Pas raisonnable de faire payer ce prix par les Estaimpuisiens"
"Une estimation de l’infrastructure a été réalisée et s’élève à 310 019,61 euros. Sachant que l’infrastructure ne serait utilisée que durant les heures scolaires par nos élèves, on ne peut que se rendre compte du coût exorbitant du rachat, d’autant plus qu’il conviendrait de véhiculer les élèves par bus… ce qui rend compliqué la rentabilité de cette infrastructure. Le Collège communal de ce jour a estimé qu’il n’était pas raisonnable de faire payer ce prix par les Estaimpuisiens d’autant que l’on ne sait pas si les professeurs d’éducation physique seront nécessairement intéressés par l’utilisation des dits terrains."
"Si on prend en compte tous les autres frais inhérents à ce rachat, la charge sur la tête des citoyens aurait avoisiné entre 400 000 – 500 000 euros (NDLR: sans compter les frais liés à l’entretien et l’utilisation des terrains par les écoles) … Ce qui est considérable pour le portefeuille de tous les Estaimpuisiens, ajoute l’échevin Quentin Huart. Je peux comprendre que la situation est intenable pour les riverains qui en souffrent, mais on doit aussi prendre en compte la responsabilité financière de la commune envers tous les habitants… On ne peut se permettre de mettre la commune en difficulté financière et devoir ensuite augmenter les taxes pour y pallier !"
La solution du rachat telle qu’envisagée étant écartée, le bourgmestre relance l’idée d’un déplacement de l’infrastructure sportive sur un autre site. "J’ai contacté une nouvelle fois le cabinet du ministre Borsus afin d’étudier la possibilité d’une expérience pilote ou toute autre solution de déplacement des terrains de padel dans une zone d’activités économiques."
Pas de mur antibruit, mais arrêté du bourgmestre prolongé
Dans l’attente, l’arrêté du bourgmestre limitant les heures d’ouverture du padel est prolongé.
Quentin Huart a également annoncé que la demande de permis, sollicitée par le gérant du club, pour l’aménagement d’un mur antibruit a été rejetée par le fonctionnaire-délégué.
L’opposition regrette que l’on soit à nouveau revenu au point de départ…