Estaimpuis: Ça passe pour le site du Patronage, ça coince pour la maison de l’entité
La demande de permis pour la maison de l’entité (Estaimbourg) a été rejetée par le ministre. Une maison de village devrait, par contre, voir le jour à Néchin.
Publié le 02-03-2023 à 06h30
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Deux des projets phares de cette législature, la réhabilitation du site du Patronage de Néchin et la construction d’une maison de l’entité à Estaimbourg, ne connaissent pas la même destinée… Interpellé par Patrick Vantomme (Écolo) lors du dernier conseil communal, l’échevin Quentin Huart a fait le point sur l’avancée des dossiers et les décisions qui viennent de tomber. "Nous avons en effet reçu une bonne nouvelle pour l’aménagement du site du Patronage en maison de village et logements ; le dossier a été retenu par le gouvernement wallon, annonce l’échevin. Pour rappel, ce lieu aura plusieurs fonctions: une salle polyvalente pour accueillir des marchés de produits locaux, des activités et réunions des associations, des manifestations culturelles et festives mais aussi un logement-conciergerie et un espace extérieur dédié à la convivialité et à la biodiversité." La commune d’Estaimpuis bénéficiera d’un subside de 768 245,30 € de la part de la Région wallonne pour la concrétisation de ce projet mené dans le cadre du Programme Communal de Développement Rural.
Maison de l’entité: il faut tout recommencer…
Pour la maison de l’entité à Estaimbourg, c’est plutôt la soupe à la grimace… Le permis d’urbanisme avait été refusé par le fonctionnaire délégué. Le recours introduit par la Commune n’a pas fait pencher la balance de l’autre côté… Le ministre a rejeté la demande de permis. "La commission de recours avait pourtant émis un avis favorable concernant notre requête considérant, je cite, “que le bâtiment est intéressant dans sa formalisation, de volumétries intérieures […] et que le bâtiment en projet et le parking s’intègrent au cadre bâti et non bâti”", relève Quentin Huart. C’est davantage sur la forme que sur le fond que le ministre a fondé sa décision. "L’irrecevabilité du dossier introduit est liée au fait que nous nous sommes lancé dans une procédure de permis classique comme nous l’avait conseillé l’auteur du projet et pour laquelle le fonctionnaire délégué ne nous avait pas alertés, ajoute l’échevin. Il s’avère qu’il fallait passer par une procédure de permis unique, à savoir un permis d’urbanisme et un permis d’environnement de classe 2. Le ministre considère que le projet nécessite un permis d’environnement au vu de la présence d’un local fermé qui pourrait accueillir plus de 150 personnes avec une musique amplifiée. En soi, le dossier n’est donc pas refusé… et c’est pour cela que la Collège a pris la décision de relancer la procédure et solliciter une nouvelle demande de permis."
Pour le conseiller Écolo, dont le groupe s’est toujours opposé au projet, ce contretemps doit inciter le Collège communal à la réflexion… "De nombreux projets sont déjà en cours, ou le seront tout prochainement, est-ce que celui de la maison de l’entité est-il encore opportun au niveau budgétaire et répond-il encore aux besoins et attentes des citoyens", interroge Patrick Vantomme.