Écolo Estaimpuis dresse le bilan de la majorité
La locale Écolo Estaimpuis a tiré le bilan de 2022 au sein de l’entité. Ses membres ont abordé les dossiers qui ont alimenté les débats durant l’année écoulée.
Publié le 23-01-2023 à 14h20 - Mis à jour le 23-01-2023 à 14h21
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Une nouvelle année permet de se remémorer celle qui s’est achevée et d’aborder la suivante avec des résolutions. À ce propos, Écolo Estaimpuis, regroupé autour de ses coprésidents Marie Balesse et Corentin Bar, préfère évoquer la continuité: "Nos résolutions restent les mêmes depuis 30 ans: veiller au mieux vivre ensemble, dans le respect de valeurs jugées parfois utopiques à l’époque et désormais reprises par l’ensemble de la classe politique, preuve de notre clairvoyance et vision à long terme. Une démarche qui séduit les citoyens d’Estaimpuis puisque nous sommes l’une des sections les plus représentées par rapport à notre densité de population et la courbe poursuit son ascension. Cette reconnaissance nous encourage à poursuivre notre tâche au sein d’une opposition sans concession mais constructive."
En fonction de leurs compétences, plusieurs intervenants sont revenus sur les gros couacs qui ont entaché la vie communale. Guy Trooster évoque l’affaire du CPAS au bilan catastrophique: "Trois mois de paralysie du service social, démission de 2 assistantes sociales sur 4 à cause d’un président caractériel et irrespectueux au point d’être à l’origine de la démission d’une échevine. On est en droit de s’interroger sur le fait que notre bouillant bourgmestre n’ait pas mis les pieds dans le plat alors que l’urgence était là. Derrière l’institution, ce sont des citoyens vulnérables qui ont aussi été les victimes de cette situation."
En matière d’aménagement du territoire, Patrick Vantomme est revenu sur le dossier Famiflora: "Dès la construction, nous avons émis des réserves quant au respect des normes urbanistiques et aux problèmes de sécurité. Le Collège n’en a pas tenu compte. Des dissensions entre l’échevin de l’Urbanisme et le bourgmestre nuisent aussi à la bonne gestion des projets."
Xavier Adam appelle de ses vœux une gestion de la mobilité à plus grande échelle, en partenariat avec Pecq, par exemple. "Les promesses électorales n’ont pas été respectées: le train ne s’arrête toujours pas dans l’entité et Saint-Léger est desservi par trois bus par jour. Le jour du marathon, la" Journée de l’Immobilité "a paralysé toute l’entité sans qu’il n’y ait ni cohérence ni réflexion globale. Idem au niveau de la rue Saint Brice à Bailleul: on se contente d’enlever les casse-vitesses sans proposer d’alternative."
José Lericque est revenu sur l’épineux dossier des terrains de padel estimant que lorsque le dossier aurait dû être étudié bien plus en profondeur avant d’arriver au Conseil communal. Désormais le mal est fait et il faudra vraisemblablement des décisions politiques au niveau régional pour envisager des solutions.
Le bureau d’Écolo reste présent sur tous les fronts, y compris les "cold cases": il faudra par exemple tôt ou tard que la Commune prenne la responsabilité d’exproprier le chancre du collège de la Salle qui offrirait de belles perspectives en matière par exemple d’écoquartier ou d’aménagement de zone pédagogique et naturelle.