«En fait, c’est mieux de ne rien faire»
Après la présentation de la Commune et du bureau d’études, les citoyens, présents en masse, ont eu l’opportunité de faire entendre leur voix.
Publié le 19-05-2018 à 06h00
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Comme l’on pouvait s’en douter, l’ensemble des critiques avaient attrait au parking. Première question posée: combien de places restera-t-il sur la place? «Actuellement, en été, il y en a 22, détaille les responsables du projet. Le but est d’en reprendre quelques-unes. Mais rassurez-vous, ce ne sera pas réduit de la moitié. Qui plus est, on en ajoute à côté. Au final, il y en aura peut-être même plus dans un périmètre pas forcément plus grand ».
Cette réponse n'a pas du tout rassuré l'assemblée. Que du contraire… «Il faut venir ici le dimanche. C'est un véritable bordel. La police pourrait dresser plus de 300 procès! Les gens sont garés n'importe où et n'importe comment. Il n'y a plus aucun moyen de passer à pied ou à vélo sans danger. Pourquoi ne fait-on rien? Parce qu'on a peur de perdre des touristes pour le futur?» Une autre personne ajoute. «Les touristes c'est bien! Mais il faut d'abord penser à notre sécurité».
Penser aux commerçants
D'autres vont encore plus loin. Ils estiment que la réunion n'apporte pas grand-chose. «On a l'impression que l'on n'a simplement fait un état des lieux… Il n'y a aucune solution apportée. Vous parlez de mettre des places le long de la Nationale. Mais les gens se garent déjà là!»
L'autre inquiétude vient de la présence de plusieurs commerces sur le forum. «Il y a une librairie, une boulangerie, des bistrots, des restaurants, etc. Que va-t-on faire pour eux? Les gestionnaires ont déjà beaucoup de courage à faire tenir leur boutique. Mais si on leur retire des places de parking, cela va devenir compliqué». Deux responsables étaient présents dans la salle, ils abondent dans ce sens. «On connaît nos clients. Régulièrement, on en voit arriver en voiture. S'ils ne trouvent pas de place, ils ne se prennent pas la tête, ils poursuivent leur route vers Pecq…» Pour tenter de rassurer les commerçants, il a été proposé la possibilité de mettre des zones bleues.
À la fin de l'échange, la plupart des riverains n'étaient pas des plus confiants sur la finalité du projet qui leur a été présenté. L'un d'eux résumait parfaitement l'état d'esprit du groupe. «Au final, ce serait peut-être encore mieux de ne rien faire du tout…»