Permis annulé pour les éoliennes

Cette nouvelle procédure fait suite à l’annulation par le Conseil d’État du permis accordé par le ministre de l’Environnement en juillet 2013.

Dans un arrêt datant de la fin du mois d’avril, le Conseil d’État a estimé que l’étude d’incidences réalisée pour le projet était incomplète. Il reproche notamment au bureau d’études une inadéquation entre le modèle étudié (2-3 MW) et le modèle autorisé (2- 2,5MW).

Windvision a donc demandé un complément à l’étude d’incidences. Ce complément a principalement été réalisé au niveau acoustique, nous indique-t-on du côté du développeur du projet éolien. Comme l’exige la procédure, les résultats seront soumis à une nouvelle enquête publique.

Nouvelle décision fin août?

Concrètement, dès lundi, ceux qui le désirent pourront consulter le nouveau dossier auprès de leur administration communale: à Estaimpuis bien sûr, mais aussi à Pecq, Tournai et Mouscron, trois entités qui sont aussi concernées car à proximité directe du projet éolien. Une fois les éventuelles remarques formulées, le ministre devra rendre une nouvelle décision. Une décision qui, selon Windvision, devrait tomber vers la fin du mois d’août.

Pour rappel, Windvision projette d’installer six éoliennes le long de l’autoroute A17 reliant Tournai et Mouscron. Ces machines devraient prendre place sur le territoire des villages de Leers-Nord, Néchin, Saint-Léger et Estaimbourg.

Si elle n’a jamais été fermement opposée au projet, la Commune d’Estaimpuis avait remis un avis défavorable par rapport à l’une des six éoliennes dont l’implantation est prévue à 380 mètres des ruines du château de la Royère, à Néchin.