Un fanzine artistique à 80% enghiennois
Le fanzine "Tête à Cloques" a germé dans l’esprit de Didier Lebon et accueille déjà une quinzaine d’artistes, majoritairement enghiennois.
Publié le 26-05-2023 à 07h00
:focal(545x371.5:555x361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/ZIT3JXO2DNERDFENFXV7PSCJCU.jpg)
Historien, auteur et dessinateur, Didier Lebon a décidé de créer un nouveau fanzine intitulé "Tête à Cloques". Un projet qui regroupe actuellement une quinzaine d’artistes, issus principalement de la région enghiennoise. "J’ai eu cette idée il y a quelques semaines. Je rencontre régulièrement des dessinateurs, des musiciens ou des illustrateurs qui pratiquent leur art en dilettante et je trouvais ça dommage de ne pas partager leur talent. J’ai déjà fait des fanzines il y a une quinzaine d’années et je me suis dit que c’était l’occasion de relancer la machine."
Le projet de Didier Lebon vise, dans un premier temps, six publications par an. "Nous devons d’abord tâter le terrain, mais il ne faut pas rêver, il faut d’abord réussir à financer le premier numéro. À ce sujet, nous sommes à la recherche de 3 900 € afin de sortir une édition papier d’environ cinquante pages au format A4. Nous avons quelques petites donations privées pour l’instant et le “Labo des Arts et du Mouvement” a également accepté d’investir dans ce projet. Mais nous sommes encore loin du compte."
D’ailleurs, Didier Lebon a déjà dû reporter la première publication: "Initialement, j’espérais sortir le premier numéro au mois de juin, mais ce sera certainement reporté à septembre." Un premier numéro qui est pourtant quasiment finalisé. "Avec une quinzaine d’artistes, ça se remplit vite. Et pour le premier, on va ressortir les fonds de tiroir. Des œuvres qui n’ont jamais été publiées et qui ne demandent qu’à se faire connaître du public."
Pro, mais avec les moyens du bord
Côté contenu, Tête à Cloque se divisera en plusieurs rubriques, avec du classique et du plus original. "Ce sera fait avec les moyens du bord tout en proposant un aspect très professionnel. Nous voulons juste garder notre liberté. Nous ne proposerons pas que de la bande dessinée, il y aura aussi du roman, de la nouvelle et nous allons aussi créer de la musique illustrée."
Historien de formation, Didier Lebon ne lâchera pas cette passion, puisqu’il partagera la rubrique MASCmaRADE avec son collègue Christian Delabos. "Cette rubrique évoquera les “gens qui ne sont rien”, les anonymes de l’Histoire qui pourtant la font. Chaque article abordera un de ces personnages “sans nom”, à des époques, des contextes et des lieux différents et lui redonnera un visage… Le tout sera illustré, évidemment."
Enfin, ce beau projet multiculturel veut aussi créer des liens avec son futur public, comme le conclut Didier Lebon: "Que ce soit via une rubrique ou une page pop-up, nous voulons faire quelque chose qui soit en interaction avec le public. Nous voulons faire participer les lecteurs."
Infos: didier.lebon@yahoo.fr ou via Instagram: dlb2.1