Apiculteur des Collines
L’abeille est sans nul doute l’insecte préféré d’Anthony Delem. Initié dès son plus jeune âge à l’apiculture par son grand-oncle, il poursuit sa formation au rucher école de Saint Antoine, afin de devenir apiculteur à son tour et reprendre le flambeau.
- Publié le 26-12-2016 à 04h00
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Anthony a toujours été passionné d'entomologie. Par plaisir, il recense et identifie les insectes de sa région ou des lieux qu'il visite. Mais un de ces insectes l'attire plus particulièrement. «C'est avec mon grand-oncle, Léon Melys, que j'ai découvert l'apiculture. Gamin, je prenais plaisir à visiter ses ruches à Ellignies et le moment venu, je l'aidais à extraire le miel.» Lorsque celui-ci décide d'arrêter, c'est tout naturellement qu'Anthony prend le relais. «Léon m'a ainsi transmis sa passion, mais à part extraire le miel, je n'avais pas suffisamment de connaissances sur l'élevage et les besoins de l'abeille.» Il décide donc de suivre les deux années de cours d'apiculture de l'écomusée de Lahamaide, au rucher-école de Saint Antoine et à l'aide des ruches de la ferme du Cambronchau à Wodecq. Aujourd'hui, Anthony élève des abeilles Buckfast dans quatre ruches. «Je prévois de passer à sept l'année prochaine. Je vais également remettre en état celles de Léon, mais j'ai envie de continuer l'apiculture comme hobby, sans ambition commerciale et m'orienter aussi vers l'élevage pour la survie du rucher.» Sa petite production est malgré tout disponible à la vente. Déclaré à l'Afsca, Anthony écoule son stock à l'entourage et aux anciens clients de Léon. Près du rucher, trône la vieille enseigne artisanale de son grand-oncle, qu'Anthony a conservé en souvenir de sa passion.