Doyen masculin de Comines-Warneton, Camille a fêté ses 102 ans (vidéo)
Le home de "la Châtellenie" était récemment en effervescence. Camille Vandekendelaere, le doyen masculin de l'entité fêtait ses 102 ans. D’autant que, pour cause de Covid, les deux anniversaires précédents avaient été fêtés en version confinée… Camille a donc en quelque sorte fêté son centenaire avec deux ans de retard.
Publié le 27-02-2023 à 13h02
Né le 26 février 1921 à Hallennes-lez-Haubourdin, il a habité à Warneton, en fréquentant les écoles de Warneton et de Deûlémont. Dans la foulée de son mariage avec Henriette Gilles une aide-ménagère de Warneton, il a toujours résidé dans la cité des mountches en commençant par le Pont Rouge.
"Pas un petit brave!"
Camille a travaillé successivement dans une imprimerie à Lille, dans une teinturerie à Frelinghien mais surtout, durant 34 ans, à la tannerie Radermecker à Warneton.

Notre homme est aussi un passionné d'accordéon. "Je faisais toutes les musiques, toutes les danses dans les bals. Et ce n'est pas du yé-yé comme maintenant!, précise notre centenaire encore bien alerte . J'ai même fait partie de la chorale de Warneton. Le meilleur souvenir de mon enfance, c'était ma communion à Deûémont! Je n'étais pas un petit brave. L'instituteur de Warneton me tapait sur les doigts avec un bâton mais à la récréation j'ai mis les bouts et mes parents m'ont alors inscrit à l'école à Deûlémont".
"Je ne dis jamais de mal de personne"
Parmi la quarantaine de résidents, Camille est un boute-en-train. Son secret: un petit verre de porto quotidien.

"Nous sommes fiers de fêter ce centenaire ici à La Châtellenie. C'est pour nous tous un sacré privilège et une reconnaissance partagée" nous confie l'animatrice Carol Poupaert.
Cadeaux, accordéon, gâteaux ont ponctué ce goûter festif et même un petit discours de l’échevin Philippe Mouton: "C'est toujours très touchant de vous rencontrer. Être centenaire est une chance, un cadeau de l'existence qui n'est offert qu'aux plus grands. Ce discours pour un centenaire joyeux me comble de joie. L'an dernier, vous m'aviez dit:"Je ne dis jamais de mal de personne". C'est quelque chose de très sage et de très profond. Notre monde a besoin de paix. Vous faites rayonner ici une joie profonde qui vous est rendue!"