L’IEG n’a pas encore acquis les terrains
Les élus devaient se prononcer sur la demande de permis introduite par l’IEG en vue de la création de voiries pour le zoning de Warneton.
- Publié le 24-06-2020 à 06h00
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D’emblée, la bourgmestre a demandé de retirer le point et de mettre en place un groupe de travail afin d’améliorer le plan de l’IEG. En cause: des soucis de mobilité douce, de parking et de respect du patrimoine.
«Indigne d’une démocratie»
«Nous ne sommes pas contre le fait de créer de l'emploi, a réagi José Ryckebosch, mais j'ai une boule au ventre à chaque fois que je vais au parc à conteneurs et que je vois ces bonnes terres perdues à jamais. À chaque expropriation, c'est l'agriculteur qui trinque, d'autant que les terres se font rares. J'espère au moins que les propriétaires et les locataires seront indemnisés correctement.»
L'élu Action s'est indigné que l'on mette la charrue avant les bœufs: «Ces terres n'ont pas encore été expropriées et ne sont donc pas la propriété de l'IEG. Je trouve que c'est un mépris total que de faire des demandes de permis! C'est un système indigne d'une démocratie.»
Philippe Mouton lui a rappelé qu'en 1994 le groupe Action réclamait 120 ha et qu'en 2020 cette superficie s'est réduite de 75%. «Nous serons très vigilants par rapport aux habitants, particulièrement à ceux qui résident devant l'arsenal ou à la dame qui vit dans la ferme. Ce bâtiment fait partie de notre patrimoine et il devrait être valorisé pour en faire une salle de détente, un café, un restaurant, etc.»
Toujours côté agricole, signalons que la construction du bassin d’orage de la rue Sainte-Marie à Ploegsteert a été supprimée: pas question d’enlever 2 ha à un agriculteur.
«C'est une très bonne décision, a commenté José Ryckebosch. Je pense qu'il vaut mieux investir dans l'entretien des fossés, notamment en réalisant la fortification des berges.»