L’Envol (Chièvres et Brugelette) devient 120e centre culturel de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Reconnu officiellement par la signature du contrat-programme, le Centre culturel L’Envol peut désormais envisager son avenir sereinement.
- Publié le 31-05-2023 à 06h00
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Vendredi dernier, pour la seconde fois en quelque mois, la cité des Aviateurs accueillait la ministre de la Culture Bénédicte Linard. Après la reconnaissance du crossage à l’tonne comme patrimoine folklorique et immatériel wallon, c’est le lancement officiel du Centre culturel L’Envol (CCLE), l’opérateur commun aux entités de Chièvres et Brugelette, qui était cette fois au programme de sa visite. Une reconnaissance officielle matérialisée par la signature du contrat-programme 2022-2026 par l’ensemble des partenaires, à savoir la Fédération Wallonie-Bruxelles, la province de Hainaut, les communes de Chièvres et Brugelette et les responsables de L’Envol.
Accessibilité
Dans son discours de bienvenue, Chris Van De Gaer, le président du conseil d’administration du CCLE, s’est attaché à retracer la genèse d’une aventure ayant débuté en 2019 par des rencontres citoyennes initiées par la Maison culturelle d’Ath. "Un long fleuve tout sauf tranquille… À la pandémie du Covid et ses nombreuses restrictions sont venues s’ajouter de petites embûches, entre réticences de certains acteurs, mauvaise communication et incompréhension du projet, qui ont ralenti la création du Centre culturel."
Ces retards à l’allumage n’ont toutefois pas empêché la concrétisation du projet et l’engagement d’une équipe qui pilote et anime désormais L’Envol depuis près d’un an et demi. "Notre principal objectif: poursuivre et développer l’organisation d’actions culturelles variées et de qualité au profit de tous en consolidant et développant le tissu associatif existant."
Tour à tour, Sophie Dessoignies, l’échevine chiévroise de la Culture, et André Desmarlières, le bourgmestre de Brugelette remplaçant au pied levé l’échevine Johanna Hubeau, ont eux aussi remercié les différents partenaires ayant permis la création de ce nouvel outil culturel, soulignant un pôle essentiel pour le développement culturel du territoire commun aux deux entités.
Synergies
"Un pas de plus est accompli pour rendre la culture accessible à plus de monde", a quant à elle souligné Bénédicte Linard. "Une accessibilité essentielle pour tous les citoyens, des plus jeunes aux plus âgés, et ce quel que soit le territoire, pas seulement dans les grandes villes. Si la culture fait du bien à titre individuel et participe à l’émancipation personnelle, elle crée aussi des liens entre les personnes et représente le ciment d’une société démocratique. À chaque fois que de nouvelles initiatives sont prises pour porter des cultures de proximité, on gagne quelque chose pour notre société."
Évoquant un contexte financier difficile, la ministre se réjouit du choix de Chièvres et Brugelette d’investir, en synergie avec la Fédération Wallonie-Bruxelles et la province, dans ce centre culturel. "En rassemblant nos forces et nos budgets, on arrive à rendre des services fondamentaux à notre société." Autre motif de satisfaction pour Bénédicte Linard: la dimension de synergie entre différentes actions culturelles d’un même territoire. "En reliant l’EPN, la bibliothèque, le Centre culturel et l’Office du tourisme en un même lieu, cela permet de créer aussi une émulation entre les différents partenaires. On est plus fort ensemble et on atteint plus vite ou mieux les objectifs fixés. Une manière de travailler on ne peut plus positive…"