Trois dossiers de travaux en souffrance qui devraient se concrétiser en 2023 à Chièvres

Rieu du Babechin

Petit ruisseau communal, affluent de la Hunelle, le Babechin est souvent pointé comme responsable des inondations du centre de Huissignies. Voûté sur quelques dizaines de mètres aux abords de la Marcotte, le rieu connaît en amont des problèmes de berges consolidées au fil du temps par des étançons en bois. Ceux-ci se désagrègent et des morceaux sont emmenés par les eaux lors de fortes précipitations au risque de bloquer le passage souterrain et de provoquer des débordements.

"La Commune ne disposant ni du matériel ni de l’expertise, les travaux ont été confiés au Hainaut Ingénierie Technique (HIT) de la Province par le biais d’une convention signée en 2016. Le dossier ayant été géré par différents agents communaux, cette convention est désormais introuvable", explique l’échevin Didier Lebailly. Une convention pourtant indispensable pour l’exécution des travaux. Un vide juridique que les conseillers ont comblé en revotant la convention. Les crédits étant prévus au budget et l’entreprise ayant été désignée, ce dossier devrait aboutir prochainement.

Étang d’Horimetz

Problème de berges ici aussi nécessitant leur renforcement. Un dossier introduit en 2019 ayant également demandé l’expertise du HIT. Le dernier conseil communal a approuvé le cahier des charges d’un marché estimé à quelque 90 000 €.

Ces travaux iront de pair avec des aménagements complémentaires, à savoir un projet favorisant la biodiversité et la création de trois places PMR pour faciliter l’accès des pêcheurs en chaise roulante.

"Nous allons devoir synchroniser le chantier des berges avec celui de l’aménagement de deux poches de verdurisation réalisé au sein du plan d’eau par le service Espaces verts communal", souligne l’échevin Frédéric De Weireld. "Cela exige un timing précis car ces deux chantiers demandent l’abaissement du niveau d’eau afin de réaliser un travail correct tout en veillant à préserver les poissons présents dans l’étang." Un espoir là aussi pour 2023.

Nouvelle classe

Datant de 2018, le dossier prévoyait à la base une écoconstruction se déclinant en une ossature bois et un chauffage via une pompe à chaleur alimentée par des panneaux photovoltaïques. Un projet estimé à 195 000 € qui, au final, a été totalement chamboulé suite à la crise du Covid notamment.

Face à l’explosion du coût des matériaux, du bois dans ce cas, le collège communal s’est d’abord vu contraint d’abandonner l’ossature bois au profit d’une structure de blocs de terre cuite moins onéreuse avant de se résoudre dernièrement à un chauffage alimenté par la vieille chaudière à mazout de l’école à défaut d’un chauffage écologique. La raison cette fois: un projet définitif reçu à quelques jours de l’échéance de la promesse de subsides. Un choix contraint et forcé pour ne pas perdre la subvention. Toutefois, le budget 2023 prévoit d’ores et déjà le remplacement de la vieille chaudière par une chaudière alimentée par des plaquettes de bois issues du recyclage de déchets végétaux locaux.