Une « Chièvres Air Fest » en demi-teinte
Bilan mitigé pour la seconde édition de la Chièvres Air Fest. Un succès relatif en raison de facteurs certainement multiples.
Publié le 26-06-2022 à 10h31 - Mis à jour le 26-06-2022 à 10h35
Relancée fin septembre dernier, la "Chièvres Air Fest" a connu ce samedi sa seconde édition en l’espace de neuf mois. Après 25 ans d’absence, l’édition de septembre 2021 avait connu un succès inattendu et apporté son lot de problèmes organisationnels et de mobilité. Tablant sur une affluence similaire, voire supérieure, le commandement militaire américain, la Ville de Chièvres et la zone de police Sylle et Dendre avaient établi un plan de mobilité et de stationnement afin d’éviter les déboires de la première. Si la participation, bien plus faible que prévue, n’a pas permis de le tester dans sa pleine mesure, ce plan a le mérite d’exister et trouvera prochainement toute son utilité.
Au lieu des 25 à 30 000 visiteurs attendus, ils ne sont finalement qu’une petite dizaine de milliers à avoir rallié la base aérienne entre Ath et Mons. Un bilan mitigé que l’on peut sans conteste attribuer à une météo qui n’a pas manqué de rappeler que c’était elle qui menait la barque en matière de show aérien. Plafond bas, nuages et pluie dans la seconde partie de l’après-midi ont ainsi empêché que le clou du spectacle, le show de voltige aérienne de la patrouille acrobatique des Red Devils belges, puisse avoir lieu. Si les parachutistes belges, l’hélicoptère A 109 - belge lui aussi – et les deux JAS 39 hongrois ont pu prendre leur envol et démontrer leur maniabilité, les Marchettis SF 260 sont restés cloués au sol.
Quant à l’exposition statique, la légendaire disponibilité des équipages et pilotes a permis d’atténuer la frustration des visiteurs. Parmi tous les engins présentés, la palme de l’affluence revient sans conteste à l’A400 M de la Force aérienne belge, les amateurs faisant la queue pour pouvoir traverser et découvrir les entrailles du mastodonte.
Outre les caprices météorologiques, la multiplication actuelle des festivités, l’augmentation du coût de la vie et le souvenir des problèmes de mobilité de la première édition sont aussi à prendre en compte pour expliquer une participation moins importante.