Une nouvelle infrastructure pour le Trèfle à Chièvres, ouverte sur l'environnement
Mobilité et sécurité seront les maîtres mots d’une infrastructure conçue pour le bien-être d’un public fragilisé.
Publié le 27-04-2020 à 06h00
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À terme, la physionomie du Trèfle sera méconnaissable. Hormis le bâtiment central, accueillant désormais la majorité des activités, le reste est appelé à disparaître. «Ces bâtiments connaissent de gros problèmes de confort et de salubrité. Dans le Chaville, seul le rez-de-chaussée est encore occupé par le réfectoire. Les classes de l'étage ne servent que rarement, explique Pascal Ruelle. Concernant la sapinière, les préfabriqués, construits à l'origine pour une durée limitée, ont plus de 40 ans! Conçus pour des valides, ils sont inadaptés au public que nous accueillons. De plus, leur stabilité ne permet pas l'installation d'équipements spécifiques aux jeunes en chaise roulante. L'urgence est donc réelle», conclut le directeur.
Selon le phasage prévu, susceptible d’évoluer quelque peu en raison de la crise du Covid-19, les travaux devraient débuter, courant 2021, par la construction de la nouvelle infrastructure. Elle sera implantée sur la prairie bordant le chemin Saint-Joseph. Viendront ensuite la démolition des structures vétustes, la rénovation du bâtiment central et enfin, en 2024, la réalisation des abords, comprenant préau, aires de jeux, voiries et parkings.
Concernant la nouvelle infrastructure, quelque 2 500 mètres carrés seront dévolus à l’accueil de 110 élèves, prioritairement ceux de type 4, voiturés ou à locomotion réduite, mais également de type 2 souffrant de retards mentaux sévères. Outre les espaces techniques, sanitaires, administratifs et les cuisines, l’espace pédagogique comprendra entre autres 12 salles de classe, dont six pour polyhandicapés, une ludothèque, une salle pour l’audiovisuel et trois ateliers de dessin.
Par ailleurs, deux réfectoires, cloisonnables à souhait, deux salles de kiné et psychomotricité et deux autres de soins spécifiques compléteront le tout.