Celles: du jamais vu en mars, on arrache encore des betteraves

Dimitri Debouvrie va enfin pouvoir laver son arracheuse de betteraves. Alors qu’il vient de semer des féveroles avec son semoir betteraves pour une culture en bio et qu’il va bientôt passer aux semis de précision des prochaines racines sucrières, il termine sa campagne d’arrachage entamée… en septembre 2022. La raison ? Les périodes de réception en sucreries sont beaucoup plus longues: de ce fait, on arrache plus tardivement. Habituellement, pour la nouvelle année tout est terminé. Cependant, c’est toujours la météo qui dirige les opérations et ici, tout n’a pas pu être enlevé à temps. Ce jour-là, pour l’entrepreneur, il restait une dizaine d’hectares à récolter avant de passer au grand lavage du matériel. Les racines sucrières sont allées pour une grande partie vers une usine de biométhanisation. Le reste, ce sera de l’alimentation pour bétail, la sucrerie étant fermée et la récolte "périmée".

R.B.
 Rarissime! Mars, on arrache les dernières betteraves de 2022 et on va bientôt placer en terre les graines de celles de 2023.
Rarissime! Mars, on arrache les dernières betteraves de 2022 et on va bientôt placer en terre les graines de celles de 2023. ©ÉdA
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