L’entité de Brunehaut perd un ancien bourgmestre
C’est une page de l’histoire politique et associative de l’entité de Brunehaut qui se tourne avec la disparition, le mardi 20 décembre, de Jean-Claude Gois.
Publié le 28-12-2022 à 18h00
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M Gois est né à Charleroi le 20 mai 1941. Il est arrivé à Laplaigne en 1957.
Enseignant de profession, il fut professeur au Collège d’Enghien et au Collège N-D de Tournai.
Il s’est affilié au P.S.C. (Parti Social Chrétien) en 1960, ensuite sans discontinuer au Nouveau P.S.C. puis C.D.H..
C’est essentiellement au sein de l’entité fusionnée de Brunehaut qu’il développa ses activités au niveau politique, en étant premier échevin (de janvier 1977 à janvier 1983), ensuite bourgmestre durant 6 ans (de janvier 1983 à fin décembre 1988), puis de nouveau échevin (mandature 89-94) et enfin conseiller communal (mandature 95-2000).
Relevons en guise de rappel que Stéphane Vivier (PS) fut le premier bourgmestre d’après-fusion avec Jean-Claude Gois en qualité d’échevin de l’Enseignement, son secteur de prédilection, on l’aura compris. Il succéda à M Vivier au poste de maïeur aux élections suivantes.
Outre les deux personnes citées, Charles Picq et Pierre Wacquier constituent le quatuor de bourgmestres ayant dirigé l’entité de Brunehaut depuis la fusion (janvier 1977).
À l’âge de 60 ans, retraité de l’enseignement, Jean-Claude Gois cessa aussi toute activité publique. Il fut admis "Bourgmestre honoraire" par arrêté royal du 24 août 2001.
Il remplit également deux mandats (de 77 à 85) en qualité de conseiller provincial PSC.
M. Gois se vit remettre les "Palmes d’or de l’Ordre de la Couronne", reconnaissance pour services rendus, en décembre 1997.
« Il ne sert à rien de les distraire avec des gadgets »
Nous avons retrouvé cet extrait d’un "courrier de lecteurs" que Jean-Claude Gois nous avait fait parvenir au moment où les autorités de l’époque décrétèrent que l’appellation "Hainaut occidental" devait faire place à "Wallonie picarde" : "La Wallonie picarde d’en haut en oublie les difficultés de la Wallonie picarde d’en bas. Les gens réclament une école, un logement, du boulot. Il ne sert à rien de les distraire avec des gadgets…" Un extrait qui en dit long sur les valeurs et l’indépendance d’esprit dont savait faire preuve M Gois...
Ses funérailles se sont déroulées ce mardi 27 décembre dans la plus stricte intimité familiale.
Notre journal présente ses plus sincères condoléances à la famille de M Gois, en particulier à son épouse et ses enfants.