Brunehaut: pour les inondations comme pour les incendies, une partie de la solution passe par la France
La zone en amont de Howardries est sujette aux inondations. Plusieurs projets sont sur les rails. Enfin une lueur d’espoir.
Publié le 03-01-2022 à 15h00
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Lors du questions-réponses de la dernière séance de l'année au conseil de Brunehaut, François Schietse, conseiller indépendant, a demandé: "Les habitants de Howardries veulent que l'on trouve une solution au problème d'inondation de l'Elnon auquel ils doivent faire face chaque année. On voit les phénomènes climatiques s'aggraver. À chaque période de crue, les habitants de Howardries ont la boule au ventre. Le bon sens voudrait que ce problème soit résolu avant de réaliser des aménagements coûteux (NDLR: projet de cœur de village) qui risquent de disparaître ou de se dégrader dès la première inondation. Quel est l'avancement du dossier bassins d'orage afin de résoudre définitivement les problèmes d'inondation?"
Daniel Detournay, échevin des travaux, a répondu: "Il y a un gros projet Interreg qui se met en place avec la France concernant l'Elnon. Je ne connais pas les délais mais cela devrait se faire en 2022. Il s'agit de la création, pour un investissement de 5 millions d'euros, d'un premier bassin de rétention de 45 000 m3 à La Glanerie. Cela ne veut pas dire, comme cela s'est passé à Hollain, qu'un jour ce bassin ne déborde pas face aux accumulations des eaux. Je me bats pour qu'en France un second bassin, d'une plus grande capacité, soit créé ou du moins en amont de Howardries sur le rieu du "Pont du nid" car c'est ce rieu qui m'inquiète aujourd'hui du fait qu'en France la zone de rétention n'est pas suffisante. Ceci dit, je n'ai jamais connu d'eau sur la place de Howardries"
Convention signée mais…
À son tour, la conseillère indépendante Nadya Hilali est intervenue. "Notre commune a connu ces derniers mois des incendies impressionnants. Cela n'a malheureusement fait que confirmer que la fermeture de la caserne d'Antoing et la distance plus importante à parcourir pour les services de secours ont des conséquences non-négligeables pour certains villages de notre entité. On évoque depuis plusieurs années des collaborations transfrontalières que nous ne voyons pas arriver. Où en sont les signatures de ces accords et surtout la mise en place de ces mesures sur le terrain?"
Le bourgmestre Pierre Wacquier a expliqué: "La convention a été signée avec la France mais ce n'est pas encore opérationnel. J'ai récemment interrogé le commandant et le président de la zone de secours mais il est évident que la situation sanitaire n'engage pas les rapprochements et les concrétisations de ce genre de document. Cependant, il n'y a pas de lien de cause à effet entre les incendies et la caserne d'Antoing puisque sur place étaient concernées les casernes de Tournai et de Péruwelz. La solution, et c'est vrai, c'est l'opérationnalité avec la France. Mais, autant c'est décidé d'un point de vue stratégique, autant ce n'est pas encore opérationnel. Je tape sur le clou sans arrêt tant c'est important pour une partie de notre entité"