La bouche était à sec…
Les pompiers sont parfois confrontés à des bouches d’incendie défectueuses.La SWDE propose un entretien… payant.
Publié le 03-02-2021 à 06h00
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Le vendredi 11 décembre dernier, un incendie a détruit une partie du corps de logis d'une ferme de la rue des Zelvas. «Recevez-vous un rapport des pompiers à la suite de leurs interventions?», a demandé au bourgmestre Daniel Schietse lors du récent conseil communal, allusion ici à l'incendie de cette exploitation agricole.
«Nous n'avons pas reçu de rapport particulier et la responsable du Planu (plan d'urgence), la directrice générale, était sur les lieux de l'incendie, a indiqué Pierre Wacquier. Sur place, il y a eu un problème. La bouche d'incendie était à sec! J'ai prévenu la Société wallonne des eaux de cette situation. La SWDE m'a signalé qu'elle proposait aux Communes des contrats d'entretien pour ces bouches d'incendie. C'est un service payant», a indiqué le conseiller IC.
«Les bouches d'incendie sont inventoriées informatiquement», a précisé la DG Nathalie Bauduin. «Toutes ont été essayées lors de cet inventaire», a ajouté le mayeur.
On se souvient que d’antan, les volontaires pompiers de Jollain-Merlin procédaient chaque année à un examen et à un entretien minutieux de ces bouches d’incendie, parfois cachées par une végétation trop généreuse, parfois aussi par une couche de tarmac lors de travaux! N’étant plus officiellement reconnus, ces volontaires ont dû cesser cet entretien, pourtant fort précieux. Dommage!