Carton plein pour la 44e Artifoire d’Hollain

Avec des facettes des plus variées, une soirée et trois journées auront drainé des milliers de visiteurs lors de la défunte Artifoire.

Frank Ghislain

Festivité créée en 1975 par huit artistes et artisans (un rempailleur, un lettreur sur pierre, un charron, un graveur du verre, un forgeron, un tonnelier, un dessinateur et un tailleur de pierre), l’Artifoire fêtait cette année son 44e anniversaire.

Dès son lancement, cette festivité s’est donnée pour objectif principal le travail des artistes et artisans, face au public. Au fil du temps, le programme s’est enrichi avec bonheur avec une série d’expositions variées, une kyrielle de concerts et d’animations pour tous les goûts, l’entrée étant toujours gratuite pour le visiteur.

Durant trois jours, le public a pu à nouveau découvrir la merveilleuse ambiance qui règne en permanence sur la Place Verte de Hollain. On a beau se dire que chaque année c’est «la même chose», il n’en reste pas moins que c’est toujours un moment magique de déambuler en toute quiétude entre les échoppes des artisans bercé par des mélodies venues d’au-delà de nos frontières. L’Artifoire est avant tout un vaste rassemblement populaire, un petit «Woodstock» où il fait bon de passer, le temps d’oublier ses soucis.

En ouverture, beau succès de participation jeudi lors de la soirée cabaret qui a regroupé sous chapiteau quelque 350 personnes. La prestation des «Articanteux», des instrumentistes de la fanfare de Hollain et les diverses saynètes patoisantes articulées autour du thème «Mais qu’in a des russes avec eusses!» ont ravi le public d’autant que la sonorisation était au top cette année.

L’Artifoire a véritablement débuté vendredi avec la «Foire des jeunes», une initiative créée en 1987 afin de «boucher un trou». Depuis, cette initiation à l’artisanat a connu un succès inespéré qui se réitère chaque fois, hormis peut-être cette édition!

Alors que la sécheresse a frappé notre région ces dernières semaines, il a plu non-stop vendredi après-midi, un caprice des dieux! L’activité n’a donc pas drainé le public espéré. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, les artisans et les adolescents se sont néanmoins mis au travail.

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