Un projet de station d'épuration à Gages
Gages est le dernier village de la commune à ne pas être relié à une station d’épuration. Un projet est en cours. L’enquête publique vient de se terminer.
- Publié le 29-08-2023 à 06h00
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L’intercommunale Ipalle a introduit une demande de permis d’urbanisme pour la construction et l’exploitation d’une nouvelle station d’épuration d’eaux usées d’une capacité de 260 EH. Celle-ci assurera le traitement des eaux usées domestiques du village de Gages, le seul village de la commune de Brugelette qui n’en possède pas.
Dans le cadre des travaux de construction, et en particulier pour la pose du collecteur et de son radier, un rabattement de la nappe phréatique sera nécessaire. La durée de cette phase de chantier est estimée à 30 jours. Les eaux souterraines pompées lors de ces opérations seront rejetées dans le Rieu de Gages.
L’implantation des ouvrages se veut très compacte ; peu d’éléments seront visibles de l’extérieur. "L’ensemble de la filière de traitement des eaux, hormis le biodisque, se trouve dans un ouvrage combiné, partiellement enterré", pouvait-on lire dans le dossier descriptif du projet.
"Cet ouvrage reprend le relevage, le clarificateur et le décanteur digesteur. Le biorotor se situe quant à lui à proximité de l’ouvrage, le long de la voirie de service."
"Peu d’impact sur le voisinage"
Le projet de station d’épuration s’inscrit au sein d’une zone agricole, à proximité d’habitations (à l’avenue des Cerisiers). La limite ouest du site est bordée par une rangée d’arbres denses.
"Le projet a été conçu de manière à limiter au maximum l’impact visuel sur le voisinage. Comme cité précédemment, les ouvrages sont compacts et majoritairement enterrés. Le biorotor (non enterré) sera habillé d’un bardage en bois pour se fondre dans l’environnement. Le portail d’accès en bois et la clôture délimitant le site en poteaux de bois et barbelés se fondent dans l’environnement agricole."
L’impact visuel sera également limité. "À l’ouest du site, par la présence d’une végétation existante dense ; au nord par le recul de plus de 25 mètres par rapport au domaine public et la plantation d’arbres d’essences indigènes et à l’est, par l’implantation d’une haie d’essence indigène le long de la limite du site et la plantation d’arbres pour masquer le biodisque. "
Les camions ne seront acceptés sur le site qu’en semaine. L’ambiance sonore est principalement conditionnée par le charroi de l’avenue des Cerisiers et de la N523.
"Les installations sont prévues pour ne pas incommoder le voisinage par le bruit: les pompes de relevage et de soutirage sont immergées et fermées dans les ouvrages grâce à des capots fermés. Les moteurs du biodisque sont de faible puissance et équipés de silencieux situés à l’intérieur de l’ouvrage capoté."
La présence du groupe électrogène nécessaire au rabattement de la nappe est une source de nuisance sonore, mais la période de fonctionnement de ce groupe électrogène sera limitée au temps des travaux, soit à 30 jours.
Infos: urba-envir@brugelette.be