Quevaucamps : un complexe de padel en projet le long de la N50
L’ancien site des autobus Geenens est visé par un projet de construction de trois terrains de padel. L’enquête publique est en cours.
Publié le 11-01-2023 à 07h00
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La non-reconduction de son contrat avec les TEC avait scellé le sort de l’autocariste privé Geenens, à Quevaucamps. Plus de trois ans après la fermeture du dépôt de la rue de Tournai (N50), le site d’un peu plus de 53 ares devrait retrouver une nouvelle affectation.
Son propriétaire, à la tête d’une entreprise de construction, a déposé au nom de la société Geenens une demande de permis afin d’y édifier trois terrains de padel.
Le projet est actuellement soumis à enquête publique. Les citoyens qui désirent consulter le dossier au service urbanisme de Belœil ou émettre un avis ont jusqu’au 17 janvier pour se manifester.
C’est sur la droite des anciens entrepôts que sera construit le complexe sportif, sur un terrain vierge de construction. À l’avant, un premier bâtiment visible depuis la rue de Tournai abritera un espace communautaire composé d’une partie commerciale au rez-de-chaussée et d’une cafétéria avec des vestiaires à l’étage. Le projet intègre l’aménagement d’un parking de 29 places sur une surface déjà asphaltée le long du site.
Le deuxième volume dédicacé aux adeptes de padel s’étendra sur une superficie de 1 173 m2, pour une hauteur de 7,9 mètres. Ce sport de raquette connaît un véritable boom, y compris dans notre région où sa pratique est généralement bien acceptée par le voisinage. À Estaimpuis par contre, les terrains érigés dans le centre du village continuent de susciter la polémique, en raison des nuisances sonores et visuelles dénoncées par les riverains.
Une structure lourde avec une isolation acoustique
Qu’en sera-t-il de la structure qui devrait voir le jour à Quevaucamps ? On s’éloigne ici du cœur de village, et la proximité de la N50 change radicalement la donne,
"Dans un rayon de 50 mètres autour du site, 12 habitations seront potentiellement impactées par le projet. Il s’agira d’une structure lourde en blocs de béton, comprenant un isolant phonique ainsi qu’un bardage métallique à l’arrière. La devanture du bâtiment sera quant à elle habillée d’une brique grise ", nous dit-on au service urbanisme de la Commune de Belœil.
Une semaine après le début de l’enquête publique, le 3 janvier, aucune réclamation n’a été introduite par des citoyens. À une semaine de la clôture, on se gardera bien de tirer la moindre conclusion.
La procédure prévoit que le fonctionnaire délégué de la Région wallonne rende un avis dans un délai de 35 jours après la fin de l’enquête publique. Il reviendra ensuite aux autorités belœilloises de statuer sur la demande en accordant ou non le permis.