À la découverte de décors inattendus

Deux cents cols

Tout a commencé aux Audax de Tournai avant de rejoindre le tout nouveau club de la roue basècloise. «J'ai souhaité le rejoindre pour apporter ma pierre au développement de la vie locale sur mon entité. Si aujourd'hui, je n'y suis plus qu'un membre à part entière, j'en ai assuré la présidence durant cinq ans entre celle de Dominique Mory et de Luc Vanderstichelen.»

Durant toutes ces années, le Belœillois a affiché quelques belles prouesses. «Je dois avoir participé sept fois à Mons-Chimay-Mons, deux fois à Liège-Bastogne-Liège ou encore deux fois à Paris-Roubaix. Outre la randonnée Flandres Artois, je suis aussi lauréat du brevet des provinces belges. J'ai également effectué la traversée des Pyrénées sur trois années, totalisant huit jours de bicyclette. Le tout en cyclo-camping et en autonomie complète. Pour ce qui est des cols, je dois en être à plus de deux cents différents vaincus.»

Aujourd'hui, le membre de la Roue basècloise prend toujours autant de plaisir sur un deux-roues même si sa manière d'appréhender la discipline a quelque peu évolué. «J'entretiens l'esprit cyclo, celui d'un touriste contemplatif, cédant aux plaisirs de l'endurance et des découvertes. La compétition, très peu pour moi! Je privilégie les sorties dominicales avec les amis avec qui je rends visite aux clubs picards pour passer un bon moment convivial. Au fil des années, j'affiche moins d'ambitions mais je prends toujours autant de plaisir. J'aime partir découvrir des territoires inconnus, prendre des petites routes méconnues même si elles sont peut-être en mauvais état ou un peu plus étroites. Je suis un amateur de circuit. D'ailleurs, avec quelques rouleurs du club, nous organisons une randonnée de plusieurs jours dans une région de la Belgique. Cette année, nous serons une bonne dizaine à découvrir la Gaume. Ce sera la quinzième édition de ce rendez-vous sportivo-convivial. L'un des souvenirs demeurant le tour du monde des Trappistes, devenu une dizaine d'années plus tard, route touristique régionale.»

Fan de VTT l'hiver, Luc reprend le vélo de course par la suite. Avec un leitmotiv lors des sorties. «Si je suis conscient que tout le monde a le droit de rouler à sa façon – il existe d'ailleurs plusieurs groupes au sein de notre club – je favorise volontiers la découverte des lieux à la vitesse. À ce titre, la sécurité reste la responsabilité de chacun. Certes, certains automobilistes ne nous respectent pas beaucoup. Mais certains cyclotouristes considèrent les routes cyclotouristiques comme un circuit fermé destiné à la course, mettant même en danger certains autres participants. Le code de la route doit être respecté par tout le monde. En matière de sécurité routière, les fautes peuvent être partagées.»

Vous pourrez en discuter avec lui sur un lieu de ravitaillement.