Isières : une dispute familiale serait à l’origine de l’incendie mortel

Dans la nuit de samedi à dimanche, un homme d’une cinquantaine d’années a péri dans l’incendie qui a ravagé le rez-de-chaussée de son logement, au Chemin du Pic au Vent. L’affaire a été mise à l’instruction.

Isières : une dispute familiale serait à l’origine de l’incendie mortel
©-Eda

C’est un véritable drame qui s’est joué au chemin du Pic au Vent à Isières (entité d’Ath), durant la nuit de samedi à dimanche. Un père de famille né en 1974 a été retrouvé mort dans l’incendie qui a touché son habitation, aux environs de 1 h 45. Les deux autres occupants ont pu s’extraire du brasier. Légèrement blessé, l’un d’entre eux a dû être hospitalisé.

La caserne de Rebaix se trouvant à un peu plus de 3 km des lieux du sinistre, les pompiers ont pu intervenir très rapidement. Une vingtaine d’hommes aux ordres du capitaine Éric Stasik ont combattu le feu qui, à leur arrivée, ravageait déjà l’ensemble du rez-de-chaussée.

Des flammes très violentes

Isières : une dispute familiale serait à l’origine de l’incendie mortel
©– Eda

"Les flammes, qui passaient à travers les châssis, étaient trop violentes pour que l’on puisse pénétrer dans l’habitation. Dans un premier temps, il a fallu attaquer le feu par les fenêtres ", précise l’officier. L’origine de l’incendie, qui a aussi détruit une partie de l’étage, n’est pas claire dans un premier temps.

Lorsqu’ils ont pu s’engouffrer dans le domicile athois, les hommes du feu ont malheureusement découvert, dans sa chambre, le corps sans vie de l’occupant. À la demande du Parquet de Mons-Tournai, des enquêteurs de la police judiciaire fédérale sont descendus sur place, de même que la police scientifique, pour tenter d’éclaircir les circonstances de ce tragique incendie. Le dossier a été mis à l’instruction, mais les autorités judiciaires n’ont pas communiqué davantage.

Un acte volontaire ?

À bonne source, il nous revient cependant que le sinistre serait consécutif à une dispute familiale. Une piste est actuellement évoquée : la victime, sous le coup de la colère, aurait déversé un bidon d’essence dans la pièce ainsi que sur son corps avant de bouter le feu. À défaut d’avoir pu obtenir une confirmation du Parquet, cela laisse la porte ouverte à d’autres scénarios...

Deux autopompes, deux citernes, une auto-échelle ainsi qu’un véhicule de commandement avaient été dépêchés par la zone de secours de Wallonie picarde. Un périmètre de sécurité a été dressé par la police d’Ath.

À la famille et aux proches de la victime, notre journal présente ses plus sincères condoléances.

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