Ath: "Il faut revoir le modèle de financement de la police et des pompiers"

Les autorités communales d’Ath, comme d’autres, estiment qu’il faudrait modifier le modèle de financement des zones de secours et de police.

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 Bruno Lefebvre met le doigt sur les "rémunérations énormes des managers des zones de secours".
Bruno Lefebvre met le doigt sur les "rémunérations énormes des managers des zones de secours". ©EdA - 60471646608 

Le budget 2023 de la zone de police d’Ath ne sera pas encore sur la table du conseil communal, ce vendredi soir. Pour l’instant, le budget provisoire est en déficit ; la Ville a provisionné une enveloppe de 900 000 € (via le Plans Oxygène) afin de le boucler. Le directeur financier, Florent Botte, évoque la nécessaire réalisation d’un plan de gestion spécifique à la police dont les seules dépenses de personnel représentent 85% des dépenses ; la marge de manœuvre est étroite. En janvier, le chef de zone avait mis en garde contre une réduction des services.

Pour la Zone de secours, l’intervention athoise est en baisse (- 140 000 €) grâce à l’intervention de la Province. Mais la Zone serait en déficit en 2024. "Le CRAC demande un plan de gestion spécifique à la Zone pour assurer l’équilibre budgétaire" note Florent Botte.

Comme Maxime Daye (président de l’Union des Villes & Communes) voilà quelques jours encore, le bourgmestre d’Ath, Bruno Lefebvre, estime qu’il faut revoir le modèle actuel de financement de la police et des pompiers. Le fédéral décide et les Communes, exsangues, doivent payer. "Regardez les rémunérations énormes des managers des services de secours, tous payés beaucoup plus que les plus hauts fonctionnaires communaux..." Florent Botte ouvre la piste d’une participation financière identique par habitant, partout. Avec un solde couvert par le pouvoir fédéral.

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