Bagarre pour une question de parking à Ath
Le prévenu conteste les faits. Il dit ne pas avoir répondu aux provocations des voisins, qui ne voulaient pas de voitures près de chez eux.
Publié le 23-01-2023 à 16h00
:focal(545x371.5:555x361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/YXHBRXSE5NH65HNBOWLECIWOAU.jpg)
Un problème de stationnement alors qu’un match des Diables était diffusé à la télé le 6 juin 2021 est à l’origine d’une échauffourée qui avait éclaté dans la région athoise….
Vincent (prénom d’emprunt), 42 ans, doit répondre de coups. Il conteste avoir frappé une jeune voisine et son compagnon. Vincent indique qu’il avait entendu parler d’un premier souci avec les voisins concernant des voitures mal garées.
"Alors que nous allions partir de chez mon beau-père, ma femme a observé des dégradations à son véhicule au niveau de la portière droite. Nous sommes allés sonner chez les voisins et là, ils sont sortis avec des outils comme des masses et des maillets. Ils se rapprochaient de nous, comme s’ils voulaient en découdre. Je n’ai pas réagi même s’ils étaient menaçants. Je n’ai touché personne".
Vincent assure qu’une dame sortie de la maison avec un bout de bâton l’a provoqué. La présidente parle d’un témoin ayant vu Vincent foncer tête baissée vers les deux jeunes avant de s’en prendre physiquement à eux.
« C’était le bazar »
Le compagnon de la jeune voisine s’est exprimé : "Nous leur avions juste demandé de faire attention à nos véhicules parce qu’ils étaient alcoolisés. Ils étaient vingt. Ils sont venus frapper au carreau. Monsieur a donné un coup à ma compagne et m’a également frappé. J’ai d’ailleurs eu une double fracture du doigt. Nous sommes restés dans la propriété de ma compagne".
Le ministère public évoque une vidéo dans laquelle on voit quelqu’un tambouriner à la porte : "Monsieur était agressif et sous l’influence de l’alcool. Il y a bien eu contact entre les protagonistes. Je requiers 6 mois".
La défense, elle, plaide l’acquittement : "Il y a un doute manifeste, des tas d’imprécisions. C’était le bazar et la confusion a pu s’installer. Il y a eu plusieurs bousculades. Si vous deviez déclarer les faits établis, nous demandons une suspension ou un sursis." Jugement le 16 février.