Il nie avoir foncé sur un groupe de jeunes à Ath
Le prévenu était en conflit avec eux. Dans le groupe figurait sa petite amie, dont il était séparé mais avec laquelle il a renoué depuis.
Publié le 28-12-2022 à 09h52 - Mis à jour le 28-12-2022 à 09h53
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Victor (prénom d’emprunt) se retrouve à la barre suite à une scène qui s’était produite à Ath le 28 mai 2021. Il est poursuivi pour menaces par gestes à l’encontre de plusieurs personnes avec la circonstance qu’un véhicule avait été utilisé et aussi pour coups.
Il reconnaît avoir utilisé une bombe lacrymogène "pour les empêcher de me tuer.". Le prévenu a assuré qu’il ne se souvenait plus trop des faits.
En réalité, il était en conflit depuis un bon moment avec un groupe de jeunes, mais il nie avoir foncé sur eux quand il les a croisés ce jour-là. Pourtant, une jeune fille dit avoir été touchée.
La présidente tente d’en savoir plus: "Et les griffes ainsi que le coup sur votre capot ?" Victor indique qu’il avait acheté la voiture en occasion et que ces traces y figuraient sans doute déjà.
Front contre front
Un jeune homme dit avoir reçu un coup de boule de la part du prévenu, mais ce dernier parle simplement d’un front contre front, rien de plus.
"Ces personnes m’avaient agressé plusieurs années auparavant. Aujourd’hui, il n’y a plus de litige. Nous nous sommes parlé et les tensions sont apaisées."
Il faut préciser que dans ce groupe de jeunes figurait une femme dont Victor était à l’époque séparé mais avec laquelle il est à nouveau en couple.
Le ministère public se demande comment un simple front contre front a pu engendrer un œil au beurre noir et des hématomes.
" Six personnes étaient présentes dans ce groupe et elles ont expliqué que le jour des faits, le prévenu n’avait pas arrêté de faire des allers et retours en voiture près d’elles, klaxonnant sans arrêt et faisant l’imbécile.
Monsieur a fait preuve d’une conduite dangereuse et a heurté une jeune fille. Je requiers 18 mois avec sursis probatoire ".
Il a été insulté
La défense a confirmé que le prévenu et sa compagne étaient en pleine période de rupture à ce moment: "Madame avait incorporé son groupe d’amis dans les querelles. Mon client a été insulté alors qu’il se rendait à la Poste. Il n’a donné aucun coup. Les versions des autres ont varié. Nous sollicitons l’acquittement ou alors une suspension voire une peine de travail."
Jugement le 23 janvier.