FOOTBALL| Le Pays Vert en visite à Manage, une équipe qui lui ressemble
Ent. Manage - CS Pays Vert : Dimanche à 15 h
Publié le 28-08-2021 à 06h00
Il y a sûrement plus simple pour lancer une saison que se rendre à Manage. Pas que le déplacement soit désagréable mais parce que cet adversaire est toujours très coriace, se bat tel un meurt-de-faim et vous condamne à une attention de tous les instants et à un combat qui dure 90 minutes. Jamais moins! Là-dessus, président et capitaine du Pays Vert sont d'accord: «À Manage, une équipe qui nous ressemble en termes de combativité, c'est toujours la guerre! Personne ne retire jamais le pied. Ce sont tout le temps des matches durs», signale François Dubois. Un autre Dubois, Philippe, hoche de la tête: «Manage, c'est costaud. C'est comme nous: bien organisé, pas spectaculaire mais combatif. Là-bas, ça bataille toujours pour obtenir un résultat. Avec une grosse erreur à ne surtout pas commettre: si vous êtes mené au score, vous rentrez bredouille neuf fois sur dix car ils cadenassent tout et on ne joue plus. Manage, c'est aussi une excellente école de jeunes.» Un autre point commun avec le Pays Vert, n'est-ce pas Président? Une évidence!
«Il y aura du répondant»
Quant à cette ouverture du championnat, que faut-il attendre comme premiers verdicts? «Il y a un gros match à Tournai qui continue son petit marché en août, comme à son habitude. Face à Mons et son armada, ça promet déjà! Mais il y a d'autres gros calibres: Binche a refait trois joueurs de valeur; Gosselies a recomposé un effectif complet venu de l'extérieur sous l'impulsion de Suray; Tamines annonce du lourd et j'en oublie d'autres…»
Du côté de Jimmy Hempte, le début de saison arrive au bon moment. «On sort d'une bonne préparation, ponctuée par ce bon amical face à Renaix. Une belle répétition sur laquelle j'ai voulu rester, ne jouant plus de match cette dernière semaine mais ne donnant que des entraînements, confie un coach qui s'attend à du lourd à Manage. Un adversaire qui ne lâche rien, a du répondant et encaisse peu.»