Meunier remplace Waroquier à Maffle
La sentence est tombée. Les dirigeants mafflois ont dû se résoudre, la mort dans l’âme, à se séparer de leur coach, Yoann Waroquier.
Publié le 17-10-2019 à 06h00
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«J'ai trouvé ça soudain et ma mise à l'écart me laisse forcément amer, mais je n'en veux à personne», déclare le principal intéressé, qui paie au prix fort le mauvais bilan actuel de l'équipe B maffloise (1 sur 5). «Je conçois que c'est le sort qui pend au nez de tout entraîneur, et dans une certaine mesure, on m'avait déjà invité à modifier mon approche pour tenter de dégager une solution. Mais la défaite de dimanche face à Stambruges aura donc été la dernière. La raison invoquée par le comité est que mon message ne passait plus. Je ne le renie pas, mais je précise qu'il ne passait plus auprès de quelques rares joueurs seulement. J'ai d'ailleurs reçu pas mal de messages de soutien de la part des autres, et non des moindres, je peux vous l'assurer. Ce qui me désole également, c'est que nous avions affronté jusqu'ici Wasmuel, Stambruges et Templeuve, soit trois des meilleures équipes du championnat, sur les cinq premières sorties. Et cela en étant notamment privés de Vanbokestal, Quensier, Hamoir ou encore Delfante à plusieurs reprises. Sans oublier que nous avons perdu Andries, dont on connaît tous l'importance dans une équipe mais atteint par la limite d'âge. Des rencontres plus abordables s'annonçaient dans notre calendrier et la roue aurait sans doute fini par tourner. Mais voilà, dans de telles situations, c'est généralement le coach qui paie, et je ne peux qu'accepter la décision de mes dirigeants, qui ont toujours été corrects avec moi.»
En terrain connu
Son successeur Manu Meunier avait été sondé une première fois la semaine dernière, au cas où le noyau B ne montrait pas de signe d'amélioration dans le derby face à Stambruges. Un choix logique puisque le meneur de l'équipe A dirige déjà les juniors AWBB du club, qui composent en grande partie la deuxième phalange athoise. «Les entraînements sont d'ailleurs communs aux deux équipes. Yoann dispensait celui du mercredi et moi celui du vendredi. Je connais donc parfaitement le groupe et lorsque Patrice Matthys, le président, et Pascal Lecomte, le directeur technique, m'ont posé la question, j'ai répondu que je serais prêt à relever le défi si on devait en arriver là. Yoann et moi nous sommes contactés par téléphone directement en début de semaine et il n'y a aucun souci entre nous», insiste-t-il à l'aube de son double défi pour 2020, réussir son examen d'initiateur et sauver l'équipe B en P2. À charge pour lui de faire prendre la mayonnaise entre ceux qu'il côtoie en A sur le terrain (son frère Antoine, Medart ou Godin), les briscards que sont Quensier, Vanbokestal et Hamoir, ainsi que les plus jeunes espoirs du club. «Je n'ai aucune appréhension par rapport à ça. Même si coacher mon frère m'avait fait hésiter quand j'ai repris les U21, cela se passe finalement très bien, avec lui comme avec les autres. Quant aux vétérans, vous pouvez compter sur moi pour les mettre au pas», plaisante Manu, dont les week-ends seront dorénavant particulièrement chargés.