Favoriser l’économie de partage

Écologie et partage, donc. Cependant, il est difficile de faire confiance à des inconnus. Pour que le partage se déroule en sécurité, Thomas a mis en place quelques mécanismes.

Au plus les infos du compte d’un membre sont complètes (prénom, nom, adresse, photo), au plus, il est «vérifié», au plus les gens peuvent avoir confiance en ce membre. Également, chacun inscrit peut évaluer un loueur ou un locataire en lui donnant une note (1,2,3,4 ou 5 étoiles) ainsi qu’un commentaire.

«Comme tout le monde, j'ai peur de me faire arnaquer, confesse Thomas. J'insiste donc pour que les loueurs demandent une caution.»

En plus de la caution déterminée librement (de même pour le prix de la location), un contrat est envoyé aux deux parties. Pour se contrer de tout ennui, il faut que celui-ci soit rempli assidûment par chaque personne et accompagné d'une copie de la carte d'identité. Enfin, aucun argent ne transite par le site pour éviter qu'une personne ne montre plus de signe de vie après avoir reçu la somme virtuellement. «L'échange des contrats, de l'argent et de l'objet se fait en main propre», précise le jeune Athois. De petites choses que Thomas a prévu pour se prémunir de tout problème.

Cependant, une casse est vite arrivée. Dans ce cas, la responsabilité civile familiale aide toujours. En cas de vol, si chaque mécanisme a été respecté, le loueur ou le locataire possède toutes les informations pour se référer à la police.

«Je conçois Tout se loue comme une plateforme de mise en relation. Ceux qui n'ont pas confiance en l'économie de partage ne le feront pas mais je pense qu'on a tous à y gagner: louer au lieu d'acheter!»