Besoin d’un objet en particulier?
«Tout se loue» met en relation locataires et propriétaires d’objets dont nous n’avons pas besoin au quotidien. Une idée d’un jeune athois.
Publié le 22-05-2018 à 06h00
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Comme quoi, une idée peut vraiment venir de nulle part, d'une tondeuse par exemple! Cela a été le cas pour Thomas Declercq. Il y a deux ans, à peine emménagé dans sa maison avec sa fiancée, il s'est retrouvé face à un jardin qui avait bien besoin d'une nouvelle coupe. «Il y avait vraiment du boulot. Le problème, c'est qu'on avait ni le matériel, ni l'espace pour stocker une tondeuse, raconte le jeune homme. Nous avons dû demander à quelqu'un une tondeuse et ensuite une remorque. Cela n'a pas été facile!»
Une bonne année plus tard, Thomas a lancé sa plateforme baptisée «Tout se loue, rien ne se perd». Le site met en relation, particuliers et professionnels, qui ont des biens qu'ils souhaitent louer ou qui sont à la recherche de l'un ou l'autre objet qu'ils n'ont pas en leur possession.
Les possibilités sont multiples: voiture d'exception, château gonflable, tondeuse, visseuse, vêtements, chaussures, tonnelles… En bref, «Tout se loue» permet de louer tout et n'importe quoi à n'importe qui.
Le site se différencie de ses quelques concurrents par son entière gratuité. En effet, il ne suffit que d'une inscription pour poster une annonce de location ou rechercher un objet. « Généralement, il faut un abonnement ou l'inscription est payante ou encore le site prélève une commission assez grande», explique le développeur de site internet de profession.
Le 2ememain.be de la location
Une question émerge donc: comment Thomas rentre-t-il dans ses frais? Tout est transparent et expliqué sur son site. Il récupère quelques centimes grâce aux publicités incrustées discrètement dans les annonces. Ensuite, les utilisateurs ont la possibilité de mettre leur annonce en évidence. À l'instar du site 2ememain.be, il faut donner une somme qui diffère en fonction de l'évidence que l'annonce aura par la suite sur le site. Conscient que son site mélange professionnels et particuliers, Thomas a également réfléchi à ne pas léser ces derniers. «Je ne veux pas que les listes des différentes catégories d'objets soient inondées par les annonces d'une même personne. Pour ne pas défavoriser ceux qui n'ont pas que ça à faire, les utilisateurs ne peuvent poster plus de trois annonces simultanément sur le site», précise-t-il.
Un rêve à faire grandir
En ligne depuis à peine trois semaines, «Tout se loue» compte déjà 70 annonces proposant toutes sortes de choses. Grâce à son ami codeur, Jérémy Lecomte, Thomas a encore des idées dans son sac pour améliorer sa petite entreprise, tout en gardant en tête son objectif: «qu'il y ait dans chaque rue, au minimum un bien qu'il soit possible de louer».