FOOTBALL| Il y avait une âme chez les «Monberlots»
Les années passent, les petits clubs de football disparaissent mais, heureusement, les belles histoires restent! Depuis lundi et l’annonce faite par la JUS Maubray de la cessation de ses activités, ils ont été nombreux à se souvenir de ces «Jaune et Bleu» qu’ils ont côtoyés comme coéquipiers ou adversaires.
Publié le 31-03-2021 à 06h00
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/AFAZ33QGXZHNFNVAQJAZ35JPXQ.jpg)
Des générations de joueurs qui se sont succédé dans les installations de la rue des Français. Impossible de toutes les citer mais certains ont plus marqué les esprits que d’autres. Début des années 90, les Cannoot, Englebert, Prinz, Bouvin, Spens, Coqueriaux, Cardinal et autre «Monseigneur» Delcourt ont fait de Maubray un club de P3. En 2000, sous les ordres de Serge Decaluwé, les Deman, Tréhou, Van Nieuwenhuyse, Ruggeri, Simsek, Deretz, deuxièmes derrière Estaimbourg, flirtaient avec la P2. Elle deviendra une réalité en 2012 avec les Masselis, Maximiano, Drari et Ouyed, coachés par Frank Comeyne.
Tout un tas de joueurs qui ont porté le jaune et le bleu et foulé la pelouse bordant l’E42, où il n’était pas rare de voir des automobilistes stationner sur la bande d’arrêt d’urgence afin de regarder le spectacle. Des joueurs amenés par des dirigeants passionnés qui ont maintenu le club à flot durant des décennies. On pense ainsi à Serge Durieux, Jean-Claude Thiery, Jacques et André Jurion, comitards de la première heure à la fin des années 70 qui ont fait passer le club de la prairie de la ferme de Morlies au terrain situé aux abords de la bretelle d’autoroute, à la croisée des villages de Maubray, Vezon et Wasmes. On pense aussi à André Fontaine, éternel CQ de la JUS bien vu de la fédé. À Serge Decaluwé qui a tout fait à Maubray: joueur, entraîneur des jeunes, coach de l’équipe fanion, président. Comme on le dit si souvent, c’était la belle époque! Celle des week-ends d’août, de ces Trois jours en Monberlots et de leurs matches de gala entre le Sporting de Charleroi et l’Union de Tournai.