A l’occasion de ses 40 ans, la crèche au Fil de l’Eau (Tournai) recherche ses "anciens bébés"

La crèche Au Fil de L’Eau fête ses quarante années d’existence. A cette occasion, les puéricultrices souhaitent retrouver bébés dont elles ont pris soin ces dernières décennies.

Caroline Poulain
 La directrice et la responsable RH recherchent les bébés dont l’équipe s’est occupée ces quarante dernières années.
La directrice et la responsable RH recherchent les bébés dont l’équipe s’est occupée ces quarante dernières années. ©EdA - 70106202452 

La crèche au Fil de l’Eau installée au Quai Donat Casterman a vu le jour il y a quarante ans, sous l’impulsion de l’imprimerie tournaisienne. "À l’époque, la médecine du travail et les assistants sociaux avaient fait le constat que l’absentéisme au sein de l’entreprise était principalement lié aux soucis de garde d’enfants. Il faut rappeler que Casterman engageait beaucoup de femmes assez jeunes. Après une enquête auprès du personnel, il s’est avéré que la création d’une crèche était la solution qui plaisait le plus aux employés. L’entreprise a donc racheté une ancienne maison vide sur le quai et y a fondé une crèche", explique Marie-Anne Meyrant, directrice de l’établissement, engagée au sein de la crèche depuis son ouverture, en 1983.

La particularité de la crèche au Fil de l’Eau était et reste toujours ses horaires. L’ouverture s’effectue dès 5h45, et les petits peuvent être gardés jusqu’à 22h15. "Aucune crèche ne permettait une garde d’enfants si tôt ou si tard, ce qui handicapait les employés qui avaient des horaires décalés. C’est pour cette raison que notre établissement devait avoir des horaires plus larges, raconte Marie-Anne Meyrant. La crèche a connu un gros succès et a rapidement dû employer plus de personnel. Un agrandissement du bâtiment a même été effectué. Aujourd’hui, nous sommes encore la seule crèche en Hainaut à proposer ces heures d’ouverture et de fermeture, qui sont encore très appréciées par certaines professions."

La pérennité de la crèche a parfois mené les puéricultrices à prendre soin de plusieurs générations d’enfants d’une même famille. "Nous nous sommes occupés de parents qui nous confient aujourd’hui leurs enfants", sourit la directrice.

À la recherche des bébés devenus grands

Parmi les dix puéricultrices de la crèche, la moitié a connu les débuts de l’établissement. Deux d’entre elles, dont la directrice, sont employées depuis l’ouverture, et trois autres sont arrivées dans les premières années. "A l’occasion de nos quarante ans, nous avons proposé à l’équipe d’organiser un événement auquel nous inviterons tous les enfants (aussi ceux devenus grands) et leurs parents (éventuellement), qui sont passés entre les mains de nos puéricultrices, annonce Agnès Cabuzel, des ressources humaines. Cette proposition a généré de l’enthousiasme au sein de l’équipe qui s’est souvenue de certains moments mémorables et d’enfants inoubliables."

Grâce à leur registre, un bon nombre "d’anciens bébés" a pu être contacté et invité à l’événement, mais les adresses mails n’y figurent que depuis peu. L’équipe de la crèche au Fil de l’Eau lance donc un appel: si vous êtes nés dans les années 80, que vos parents travaillaient à Casterman, vous êtes peut-être passés dans les bras de Marie-Anne Meyrant et de ses collègues. Celles-ci seraient ravies de vous revoir à l’occasion d’un apéritif le vendredi 1er septembre à la crèche au Fil de l’Eau.

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