Olivier Vandecasteele, une "star" bien malgré lui

Olivier Vandecasteele a été enlevé en Iran le 24 février 2022. Dans un premier temps, cela a été le grand silence. De manière à ne pas gêner les négociations qui commençaient. Un peu plus de quatre mois plus tard, au début juillet, les choses ont changé et la médiatisation de sa détention a pris forme le 5 juillet (le 6 dans le journal).

 Depuis juillet dernier, Olivier Vandecasteele n’a plus quitté les unes des médias, plus d’une fois en sujet principal d’ailleurs. Encore quelques fois sans doute, et on lui souhaite de goûter parmi les siens à un anonymat serein et revivifiant…
Depuis juillet dernier, Olivier Vandecasteele n’a plus quitté les unes des médias, plus d’une fois en sujet principal d’ailleurs. Encore quelques fois sans doute, et on lui souhaite de goûter parmi les siens à un anonymat serein et revivifiant… ©Montage EDA

À partir de là, tandis que les conditions de sa libération se mettent au point, avec leur lot d’embûches (voir pages nationales), la mobilisation de terrain se traduit en de multiples actions. À Tournai, d’où il est originaire (il a fait ses humanités au collège Notre-Dame), à Mouscron où sa famille demeure très implantée, mais aussi petit à petit à travers toute la Wallonie picarde, aux quatre coins de la Wallonie et du pays, voire à l’étranger.

En dix mois, entre les différents rebondissements dans les tractations belgo-iraniennes et les nombreuses actions de sensibilisation (dont la pétition, les bâches à son effigie, les divers happenings ici et là, le mur de Denis Meyers à Bruxelles, le spectaculaire enfermement de sa filleule sur la grand-place de Tournai), le nom d’Olivier Vandecasteele ne disparaît plus des médias. En témoigne notre montage qui reprend différentes unes de l’Avenir-Le Courrier de l’Escaut.

Ce qu’on souhaite désormais à Olivier Vandecasteele, une fois qu’il aura retrouvé les siens, se sera rétabli de ses mois de privations, et -ne soyons pas hypocrites – une fois qu’il aura sacrifié à un certain rituel médiatique…, c’est de disparaître des plateaux de télé ou de radio, des unes et même des pages intérieures des journaux. De recouvrer la sérénité et la discrétion qu’il connaissait avant cette infernale saga.

Bien sûr, s’il revient faire de la guitare avec son groupe de potes (Alcyon) dans le cadre du Rockauco à Tournai, comme ce fut le cas… en mai 1999, il y a peu de chances qu’il "bénéficie" du même anonymat !

Anonyme jusqu’ici ? Ce n’est pas tout à fait vrai. La première fois (du moins selon nos recherches numériques) que son nom avait été mis à la une dans notre groupe de presse, c’était en mai 2012. Dans le "Journal des enfants" notre publication destinée aux 9-12 ans, Olivier Vandecasteele témoignait du drame vécu par les petits Sahéliens du Mali.

En voyant sa silhouette considérablement amaigrie au moment de l’embarquement pour le retour au pays, on n’a pas pu s’empêcher de faire le rapprochement…

Bon retour au pays Olivier !

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