Ces étranges histoires qu’il a vécues, Philippe Simoulin (Houtaing) a voulu les raconter dans un livre
Fasciné depuis toujours par le paranormal, Philippe Simoulin évoque dans "Les frontières de l’impossible!", des phénomènes inexpliqués, dont plusieurs auxquels il a été confronté en Wallonie picarde.
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- Publié le 21-04-2023 à 14h00
- Mis à jour le 21-04-2023 à 20h18
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"J e suis de plus en plus persuadé que des forces invisibles interfèrent parfois dans la vie de chacun, et je pense que pas mal de lecteurs de ce livre se diront qu’au moins quelqu’un prend en compte les questions de tous ceux qui s’interrogent sur des phénomènes auxquels on ne trouve pas d’explication rationnelle": si sa carte de visite le renseigne comme Journaliste – Auteur – Philosophe, Les frontières de l’Impossible !, paru récemment aux éditions Le Lys bleu (illustré par deux photos et deux œuvres du Tournaisien Tom Bryenaert) est cependant le premier véritable ouvrage de Philippe Simoulin. Mais le deuxième, Les Secrets de l’étrange, est déjà en cours d’écriture. Avant de bifurquer vers le monde de la presse régionale, l’Houtainois, qui raconte dans un avant-propos touchant ses souvenirs d’enfance au village, avait enseigné et assuré le rôle d’éducateur dans un collège bien connu du coin.
"Pattes du diable" à Blicquy et crop circles frasnois
Avant de couvrir l’actualité locale (Ath, Frasnes, Lessines, Leuze, Silly…) pour La Dernière Heure puis Sud Presse, Philippe avait sévi sur les ondes de Radio Pays Vert en compagnie de son comparse passionné Jean-Claude Flament: "T ous les jeudis, de 20 à 22 heures, nous évoquions dans l’émission Les portes de la nuit l e monde du surnaturel, de la parapsychologie… en intéressant, je crois, pas mal d’auditeurs." Dans les années 70, il avait aussi collaboré, avec quelques autres bénévoles, au Centre d’études des phénomènes inexpliqués (Cepci), et c’est dans ce contexte qu’il va être confronté, pour la première fois, à quelque chose de très bizarre: "Dans une maison complètement isolée à Blicquy, habitée par des personnes âgée s, il y avait sur l’appui de fenêtres des traces boueuses de sabots de bouc ou du chèvre": impossible, assure l’auteur, "pour un équidé de se tenir debout à cet endroit." On parlera de "pattes du diable". Plus tard, à Ellezelles, dans une vieille ferme "avec des hiboux morts crucifiés sur la porte d’entrée", il est témoin d’un autre fait surprenant: une clinche bouge toute seule. Il la saisit: elle est chaude ! Jeune, en proie à des entorses à répétition, l’enseignant avait bien eu recours, sans trop y croire, à un rebouteux, à Œudeghien: "Je marchais avec des béquilles, la médecine semblait ne rien pouvoir faire pour moi. L’homme m’a dit: “j’va vos fé mo…” Il ne m’a pas fait mal, mais je suis sorti sans mes béquilles et n’ai plus jamais rien eu depuis."

Un premier tournant important se situe en août 1992: suite à des articles parus dans nos éditions sur des cas de crop circles (des ronds parfaits formés dans des champs) dans l’entité frasnoise, il se rend au Brun Culot à Saint-Sauveur pour photographier les trois cercles de blé aplatis. Au développement, l’Athois découvre ce qu’il n’avait pas aperçu à l’œil nu: un objet bizarre survolant les lieux: "il progressait sur les trois clichés différents, et je suis certain qu’il ne s’agissait pas d’un défaut sur les négatifs." Était-ce un OVNI ? "Le mystère reste entier, mais je m’interroge. Sommes nous seuls ou, y a-t-il, dans l’univers, des formes de vie semblables à la nôtre ? Les univers parallèles sont plus proches de nous que nos pieds et nos mains, dit Wells. On ne parvient pas à les analyser, mais ils influencent notre vie quotidienne. Peut-être aurons-nous un jour des particules d’explication ? Ceux qui tentent d’en trouver sont pris pour des fous. Possible alors qu’on leur donnera raison…"
La maison hantée d’Arc-Wattripont
Mais ce qui aura le plus marqué Philippe Simoulin, c’est le soi-disant cas de Poltergeist survenu rue Beauregard à Arc-Wattripont le 5 janvier 1993. Il était le premier reporter sur place, et n’a toujours pas d’explication trente ans plus tard. Mais quand il était retourné par la suite, avec une équipe d’Antenne 2, "une caméra avait été déposée dans le champ en face de la maison. Nous étions en train de discuter avec les journalistes. À un moment, la caméra s’est mise en route, et la focale a com mencé à tourner. Nous étions tous complètement ébahis." Le Houtainois évoque aussi une série d’histoires impossibles qui se passent en dehors de notre région: apparitions mariales, homme phalène (volant debout), expériences d’après-vie, pour lesquels il dit avoir récolté de nombreux témoignages, plumes d’anges, phénomènes étranges comme l’autocombustion… et divers exemples (dont un près de Ath) d’observation d’Ovnis: "L ’un d’eux, qui m’avait particulièrement frappé, avait eu lieu dans un village du Zimbabwe. Dans une cour de récré, des enfants qui n’avaient pas connaissance de ces phénomènes, ni de culture UFO, sont accourus en disant qu’ils avaient vu un disque volant et de petits bonshommes en seraient descendus." Dans son ouvrage, Philippe Simoulin n’apporte pas de réponses à ces situations dites anormales: "Je lance certaines pistes de réflexion. L’essentiel est de se poser des questions…"
Les frontières de l’impossible !, Le Lys Bleu (Paris). 100 pages. Prix: 12 euros.