Saint-Henri Houthem : une haie de fruitiers dans la cour
L’école poursuit son développement durable: panneaux photovoltaïques, école du dehors, jardin et, à présent, une haie de petits fruitiers.
Publié le 12-03-2023 à 17h02 - Mis à jour le 12-03-2023 à 17h03
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Ce n’est pas un secret: l’implantation Saint-Henri, qui compte quelque 120 enfants, est une école résolument tournée vers le durable. L’équipe éducative s’était déjà distinguée, en 2019, en installant 33 panneaux photovoltaïques grâce à une plateforme de financement participatif.
Un projet unique, précurseur, surtout si l’on considère la hausse du prix de l’électricité. "Nous avons signé un contrat avec l’ASBL Saint-Henri pour que l’on puisse disposer d’une partie de l’argent qu’elle ne doit pas débourser étant donné l’électricité qui n’est pas consommée. C’est grâce à cet argent que nous pouvons entreprendre de nouveaux projets", explique Peggy Delbecque, institutrice maternelle et conseillère communale Écolo.
L’un d’entre eux s’est justement concrétisé ce vendredi et ce samedi. "Nous avons fait appel à l’entreprise Biloba pour la mise en place de la structure d’une haie fruitière, avec plantation de quelque 50 mètres de groseilliers, cassissiers, framboisiers et myrtilliers. Cette initiative est le prolongement du projet"Osons le vert". Avant, les enfants du primaire jouaient au foot sur la petite cour. On s’est dit que l’on pouvait en consacrer une partie pour la transformer en parc."
Prendre de conscience de la nature
En mars 2022, Louis Dubuc et Louis Mouton, tous deux Houthémois d’origine, ont fondé Biloba, une entreprise d’aménagement de jardin et de construction dans des matériaux durables. "Nous avons déjà installé dans la cour deux cabanes en branches tressées de saule, qui ont du succès auprès des enfants. Comme les branches sont enracinées et vivantes, elles évoluent et l’on peut façonner de très jolies formes. Cela exige un peu d’entretien. Cette année, nous complétons par un parc avec des petits arbres fruitiers. Vendredi, nous avons travaillé avec les enfants. C’est important qu’ils s’impliquent dans la réalisation des choses pour qu’ils s’intéressent à la nature et la respectent."
"Dès la maternelle, nous essayons de les impliquer un maximum, renchérit Peggy Delbecque, qui pratique l’école du dehors. C’est important qu’ils prennent goût à la nature. Nous avons un petit potager et il n’est pas rare que les enfants incitent leurs parents à cultiver des légumes à leur domicile !"
Samedi, les parents étaient d’ailleurs de la partie, de 10 à 18 h 30, pour terminer le travail. "Normalement, on devrait déjà pouvoir manger des petits fruits cette année. Mais je ne pense pas qu’on en verra beaucoup sur les arbustes ! Il faudra plutôt chercher les traces sur les joues des enfants !", se réjouit Peggy Delbecque.
Quant aux deux compères de Biloba, ils multiplient les projets privés, mais aussi publics: "Nous avons développé un mini-potager pour Saint-Henri Le Bizet et une cabane en branches tressées de saule pour la crèche Les Benjamins. Nous prenons particulièrement à cœur de travailler pour les enfants."