Un ouvrier a trouvé la mort lundi sur le chantier de Cebeo à Blandain
Un ouvrier a trouvé la mort accidentellement ce lundi après-midi, dans le parc d’activités économiques de Tournai Ouest 3, sur le chantier de construction du centre logistique de l’entreprise belge Cebeo. Une enquête est menée pour déterminer les circonstances exactes de l’accident.
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Publié le 07-02-2023 à 17h01 - Mis à jour le 07-02-2023 à 17h14
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Le leader du marché de distribution de matériel électrotechnique Cebeo (Waregem) est occupé à faire construire son nouveau centre logistique sur un terrain de douze hectares situé à Blandain, dans le parc d’activités économiques de Tournai Ouest 3. En 2023 en principe, si le timing initial est respecté, ce sont quelque deux cents emplois qui s’y trouveront (dont une bonne partie occupées actuellement à Mouscron).
C’est sur ce gigantesque chantier qu’un ouvrier a trouvé la mort ce lundi après-midi dans un accident de travail. La victime, un indépendant polonais âgé d’une petite vingtaine d’années, travaillait comme sous-traitant du maître d’œuvre (le Groupe Willy Naessens). L’ouvrier a chuté lors de la mise en place, à l’aide d’une grue, d’un hourdis de toiture.
La police n’a pas été prévenue tout de suite. Dans un premier temps, l’Auditoral du Travail (Division de Tournai) et le Service Bien-Être au Travail (du SPF Emploi) sont descendus sur les lieux du drame. Mais comme il s’est avéré que l’ouvrier était indépendant (correctement déclaré selon nos informations), l’accident ne relève pas de la compétence de l’Auditorat du travail qui a en charge de déterminer si une infraction est commise ou pas par un employeur.
Le dossier relève donc de la compétence du Parquet de Tournai. En principe, un ouvrier indépendant est responsable de sa propre sécurité. Mais une enquête sera effectuée par la police pour vérifier s’il n’y a pas eu de faute commise par un tiers, dans quelles conditions le chantier est organisé, avec quelles normes de sécurité, etc. Si faute il y a, il y aura lieu de déterminer si elle a pu causer l’accident mortel, et si éventuellement il y a lieu de poursuivre quelqu’un du chef d’homicide involontaire.