Exercice transfrontalier pour les pompiers
Voilà une première qui devrait amener d’autres collaborations : le SDIS Armentières est intervenu en premier sur le sol belge lors d’un incendie.
Publié le 15-06-2022 à 06h00
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Dimanche matin, un exercice pompier transfrontalier s’est tenu dans l’ex-home du Sacré-Cœur avec les forces locales et le SDIS du Nord, caserne d’Armentières. " C’e st une première entre les pompiers de Comines-Warneton et ceux d’Armentières , se réjouit le capitaine Jimmy Lahousse. Il est intéressant de s’entraîner ensemble si l’on veut être efficace, surtout que nos amis français sont amenés régulièrement à intervenir sur notre territoire en fonction du principe de l’aide adéquate la plus rapide. Ce matin, à la caserne de Warneton, nous avons fait une réunion afin de coordonner l’activité et de savoir si les Français pouvaient utiliser nos équipements: bouches d’incendie, raccords entre les tuyaux, etc. Et c’est le cas! Par contre, nous n’utilisons pas les mêmes radios et nous devons mettre au point une communication via smartphone. "
L’idée est d’agir en situation réelle, portant sur une chambre en feu et un résident qui manque à l’appel. À 9h28, le capitaine Jimmy Lahousse, qui a joué le riverain qui constate la fumée, a composé le 112. Trois minutes d’attente avant, à 9h31, d’avoir enfin quelqu’un au bout du fil! À 9h35, les pompiers d’Armentières reçoivent la notification de l’incendie et arrivent sur place à 9h50. Les pompiers de la zone ont été appelés quand les Français sont arrivés.
" Comme c’est un exercice, nous n’avons ni actionné les sirènes ni brûlé les feux rouges, signale le capitaine Nicolas Gauer, chef du centre d’incendie d’Armentières. En situation réelle, nous arriverions plus rapidement. Nos pompiers sont directement disponibles puisqu’ils sont de permanence à la caserne. Nous comptons trois officiers, 43 professionnels et une soixantaine de volontaires! "
" Sur Comines-Warneton, nous comptons 43 volontaires et un professionnel, renchérit le capitaine Jimmy Lahousse. En c as d’interventions importantes, nous pouvons compter sur la zone de Wallonie picarde, mais la première caserne professionnelle n’est pas tout près! D’où l’importance de bien collaborer avec la France, mais aussi la Flandre. "
L’exercice a rassemblé sept pompiers français et quinze cominois. " C’est intéressant de se connaître , conclut le capitaine Nicolas Gauer. Nous pratiquons un métier où les aspects humains sont primordiaux. Cela permet de mieux coordonner nos actions et de faire des réajustements entre la théorie et la pratique! "