Une forge et un musée en constante évolution
La forge ne cesse d’innover et son musée écrit chaque année une nouvelle page de l’histoire du village. Les forgerons couteliers de la guilde travaillent à créer des œuvres de plus en plus achevées et construisent l’avenir.
Publié le 30-06-2017 à 06h00
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Le musée détaille le passé et en préserve l’essentiel pour les générations suivantes.
À côté des outils agricoles anciens, des outils pour le travail du bois, de la saboterie avec ses six cents paires de sabots différentes, le visiteur accède maintenant à deux nouveaux espaces. L’atelier cuir et l’exposition de bouteilles à bouchons mécaniques.
Prosper Quiévy
Plus de six cents bouteilles ont été soigneusement répertoriées par Jacques Trifin. Une étagère est consacrée aux productions de la Brasserie Quiévy d’Ostiches.
L'un des premiers visiteurs à découvrir l'endroit, Pierre Quiévy, a raconté un peu de la vie de son aïeul, Prosper Quiévy. «Un romantique qui avait envoyé un nid de grives à Maria, la jeune fille qu'il aimait. Elle accepta la demande en lui renvoyant un petit pantalon brodé et une bourse pour bien lui signifier qui serait le chef à la maison. Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants… comme dans les contes de fées. Mais, il était aussi un jeune curieux de tout, qui s'en était allé visiter les États-Unis. Un mayeur dynamique à l'origine de la route d'Ath à Flobecq. Un industriel inventif et premier brasseur wallon à mettre la bière en bouteille. Et surtout, un cœur généreux, qui mangeait avec les employés et ouvriers de sa brasserie, de sa malterie et de sa ferme, en famille, autour d'une même table. Un grand monsieur dont un géant conserve maintenant la mémoire et dont le musée garde les souvenirs.»