Une classe pas com' les autres à l'athénée royal de Welkenraedt
L’option art expression et communication des 4G Com’ de l’athénée royal clôture un chantier titanesque avec la transformation d’une classe.
Publié le 27-05-2022 à 16h05 - Mis à jour le 27-05-2022 à 16h06
Toc, toc, toc… Nous sommes le 14 septembre 2021, Geneviève Lejeune entre dans le bureau du directeur Thierry Knapen avec une idée: transformer la classe S101 en une "classe par com’les autres" . Sans trop y croire, un mot lui parvient: oui!
Deux semaines plus tard, elle propose ce projet un peu fou à Fanny Heck, ancienne élève de l’école et artiste verviétoise de talent. Elle accompagnera les 18 élèves plusieurs mois. "En 23 ans, je n’ai jamais connu une telle symbiose, un tel engagement. L’idée vient des élèves qui avaient envie d’un projet pour pouvoir s’exprimer en grand. Et pourquoi pas peindre sur les murs? Ils étaient emballés, toutes les décisions ont été prises ensemble, rien n’a été difficile avec eux car nous allions dans la même direction. On a appris que lorsqu’on veut vraiment quelque chose, on y arrive. Et sans jamais faire de théorie, on a appris par la pratique toutes les formes de communication: affiches, films, vers les commerçants, mails, à la direction, PowerPoint…" , souligne l’enseignante.
Les élèves ont mis la main à la pâte, dans tous les sens du terme puisque des préparations culinaires ont été confectionnées afin de financer le projet (réalisé après avoir nettoyé des voitures et avec l’aide de l’école, de la tombola des commerçants, des dons…). Trois vidéos ont été tournées pour relater cette épopée, mais le gros du projet se tient derrière la porte du S101… et attention, "ceci n’est pas une classe" .
Toc, toc, toc… Nous sommes le 27 mai 2022. Julien Nicaise (administrateur général du réseau Wallonie-Bruxelles Enseignement) et la députée verviétoise Stéphanie Cortisse coupent le ruban. On entre dans un autre monde où l’imagination, l’onirique, la féerie, s’invitent sur les murs, les radiateurs, les portes, les stores… Iudita, Joy, Leia, Julie, Denisa, Dounia, Ahmed, Manon, Loric, Roi ou encore Seda et Sam (on en passe) ont laissé leurs marques (et leurs noms, disséminés) dans ce local surveillé par le dragon Snirlldjames (la première lettre des prénoms). Un "fabuleux local" salué par Julien Nicaise (qui est preneur d’autres initiatives semblables) et les parents. Du grand art.