Verviers: 2500 élèves de primaire et maternelle se sont rendus chez les pompiers et policiers (vidéo)
Ce lundi 18 septembre 2023, les hommes du feu et les forces de l’ordre ont rencontré de nombreux élèves de la zone Vesdre dans leurs locaux, rue Simon Lobet, à Verviers.
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- Publié le 18-09-2023 à 16h00
- Mis à jour le 18-09-2023 à 16h17
38 écoles, soit 2500 élèves se sont rendus dans trois villages d’animations pour découvrir les métiers de pompier et policier ce lundi 18 septembre 2023. Des écoles de Dison, Pepinster et Verviers ont envahi la rue Simon Lobet et la cour du commissariat de la police zone Vesdre, "pour (re) découvrir ce qu’est le métier de pompier ou policier et peut-être susciter des vocations, qui sait ! Ici, l’idée est de créer un lien entre les enfants, les services de secours et de sécurité", annonce Alexandre Loffet président faisant fonction du collège de la zone de Police Vesdre.

"On ne s’attendait pas à accueillir autant d’enfants, on est très content de les voir nombreux. L’idée d’une journée comme ici, c’est faire passer un message à ces jeunes qui sont les adultes de demain pour leur montrer ce qu’on fait et comment ils peuvent agir aussi en termes de sécurité préventive", détaille le colonel Quentin Grégoire, commandant des pompiers de la zone Vesdre-Hoëgne & Plateau (VHP).
Vu le nombre d’élèves, les stands ont été répartis en trois villages: un premier dédié aux enfants de maternelle ; un autre pour les 1res et 4es primaires et un dernier pour les 5es et 6es primaires. Dans le premier, il y avait une vidéo de T’choupi qui expliquait le rôle du pompier et son matériel, un stand avec des motos et des voitures de police, un parcours durant lequel on sauvait un copain, représenté par une peluche, en cas d’incendie ou encore un conte qui expliquait comment la police pouvait aider. "Ici, ce sont des ateliers pour les amuser en faisant passer un petit message", poursuit le colonel Grégoire. Les Verviclowns aussi étaient aussi présents pour animer le village des élèves de maternelle.

Le deuxième village portait sur des démonstrations plus visuelles, notamment avec les maîtres-chiens de la police, une désincarcération ou encore l’équipement et les armes des policiers. Les élèves étaient acteurs de certaines démonstrations. "J’aimerais que le plus d’élèves possible puissent utiliser un extincteur parce qu’il y en a dans la plupart des lieux publics".

Le dernier secteur d’animations, "c’était un village plus qualitatif où l’on a pu faire passer plus de messages". Il y avait des stands portant sur l’incivilité, les discriminations, sur l’importance des extincteurs ou encore sur l’utilisation d’un DEA (défibrillateur externe automatique). "De nouveau, si personne ne l’a utilisé, il ne va pas oser. Tandis que quand on voit qu’on ne sait rien faire de mal, c’est positif."
Planter des graines

Après les inondations, la culture de crise et de risque était un projet prioritaire pour le commandant des pompiers de la zone VHP et le chef de corps de la zone de police Vesdre. "On a voulu travailler avec la population pour préparer au prochain risque et de là, les premiers acteurs auxquels on peut s’adresser, ce sont les enfants. On a réuni les directeurs d’école et l’idée a émergé d’organiser cette journée aujourd’hui", détaille Alain Barbier.
Du côté des instituteurs, les enfants semblent avoir reçu le message notamment dans le conte et l’histoire pour les petits bouts de 4 à 6 ans. "Ils ont pu s’identifier à la petite qui avait leur âge", glisse une institutrice.

Les enfants semblaient intéressés et réceptifs aux démonstrations auxquelles ils ont assisté. Chez les plus grands, le dialogue s’installait presque naturellement avec les hommes du feu ou les forces de l’ordre. Une initiative qui pourrait se réitérer si les retours sont positifs, glissent les organisateurs.