Les élèves de l’Institut Sainte-Claire à la rencontre de Jean-Pierre Dardenne (vidéo)

200 élèves de l’Institut Sainte-Claire de Verviers ont pu découvrir le cinéma d’auteur avec "Tori et Lokita" et poser des questions au réalisateur Jean-Pierre Dardenne et l’acteur Pablo Schils.

L’année dernière, les frères Dardenne, figures incontournables du cinéma d’auteur belge, ont sorti le film Tori et Lokita, qui a remporté le prix spécial du Festival de Cannes. Un film qu’ont découvert ce lundi 200 élèves de l’Institut Sainte-Claire de Verviers en compagnie de Jean-Pierre Dardenne et de Pablo Schils, le jeune acteur phare de ce film.

"Sur toute l’année scolaire, nous avons un projet pédagogique et culturel qui s’intitule “Imagine”. C’est un projet qui est dédié au cinéma, détaille Bruno Magermans, professeur et attaché culturel de l’Institut. Nous avons plusieurs activités et événements qui ont déjà eu lieu ou qui vont arriver jusqu’à la fin juin. On a par exemple eu des ciné-clubs ou encore la rencontre avec l’acteur régional Jean-Luc Couchard. Et ici, nous avons eu une rencontre avec le réalisateur Jean-Pierre Dardenne et Pablo Schils. Durant cette rencontre, les élèves ont eu l’occasion de poser des questions sur le film mais également sur les métiers du cinéma, les conditions d’un tournage…"

Les élèves de 5e, 6e et 7e années ont pu découvrir l’envers du décor en compagnie du réalisateur et du jeune acteur. "On a voulu offrir à un large panel d’élèves l’occasion de découvrir un film qui est d’un genre qu’ils n’ont pas l’habitude de voir au cinéma. Au départ, les élèves ne sont pas vraiment portés sur le cinéma d’auteur. Ils viennent avec un certain questionnement sur ce qu’ils vont voir. Certains ont certainement apprécié le film mais d’autres vont aussi être interpellés ou marqués par ce film qui est assez différent des autres films des frères Dardenne. Car c’est un film assez dur qui parle des migrants et des conditions d’arrivée en Belgique. L’histoire est prenante, marquante et certains ne sont pas sortis indemnes. Il y a toute une réflexion derrière ce film qui va continuer tout au long de la semaine. Il y aura une suite en classe avec des débats sur la thématique du film, des MENA (Mineur étranger non accompagné) qui vivent dans des conditions assez difficiles dans les centres. C’est un moyen pour les élèves de se confronter à la réalité à travers l’art finalement."

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