Détention d’ Olivier Vandecasteele en Iran: Verviers encourage à signer la pétition en ligne (Vidéo)
Lundi 6 mars, deux bâches en soutien à Olivier Vandecasteele ont été installées à Verviers pour encourager les Verviétois à se mobiliser pour sa libération.
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Publié le 06-03-2023 à 19h33 - Mis à jour le 06-03-2023 à 19h41
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"On est à l’intersection de mon travail parlementaire et local", explique Malik Ben Achour (PS), député fédéral et conseil communal verviétois, a qui le dossier tient particulièrement à cœur pour avoir défendu le dossier en commissions.
Ce lundi 6 mars, 2023 deux bâches ont été déployées devant l’hôtel de Ville de Verviers en marque de soutien au travailleur humanitaire, Olivier Vandecasteele, arrêté et retenu en Iran depuis le 24 février 2022. Cela fait suite à une motion qui a été votée en janvier dernier au conseil communal de Verviers a rappelé Malik Ben Achour (PS). "Cette motion, outre le fait d’amener le débat, elle demandait de mobiliser l’opinion publique à Verviers pour le soutenir". Pour rappel, la Cour constitutionnelle a rendu son arrêt, vendredi 3 mars en rejetant le recours d’annulation introduit contre le traité de transfèrement. Cette décision est appréciée par les proches du travailleur humanitaire. "Maintenant que l’outil juridique existe, il faut absolument mobiliser un maximum".
"Ça ne veut pas dire qu’il est libre"
Olivier Van Steirtegem, le porte-parole de la famille du belge retenu arbitrairement en Iran, a rappelé que cette longue bataille juridique de ces derniers mois concerne la vie d’un homme. "Olivier vit la condition d’un otage dans un pays qui ne respecte absolument pas l’état de droit. Il est à l’isolement complet. Il est dans une cave de 2m par 3 avec un trou dans sa cellule littéralement à même le sol pour faire ses besoins. Durant les quatre premiers mois, il n’avait aucun mobilier dans sa cellule, à savoir même pas un matelas pour dormir avec la lumière 24 h/24 qui était allumée".

Il a ensuite salué le soutien des politiques, tous partis confondus, à la cause de l’humanitaire et se réjouit de la décision de la Cour constitutionnelle. "Mais ça ne veut pas dire qu’Olivier est libre, ni qu’il le sera prochainement. En fait, pour lui, rien n’a changé. Il est toujours seul dans une cellule avec la lumière allumée 24 h/24. Aujourd’hui les discussions doivent commencer entre les autorités belges et iraniennes pour procéder à un transfèrement d’Olivier Vandecasteele. Aujourd’hui, sa santé et sa vie sont toujours en jeu".
"On ne t’oublie pas mon vieux !"
"On doit tout mettre en œuvre pour le libérer. Et le soutien que vous apportez est appréciable et pourra contribuer à donner aux politiques qui seront à la manœuvre de ce dossier, le courage de mettre en œuvre ce transfèrement le plus rapidement possible", encourage le porte-parole de la famille.
"Les moyens d’Amnesty, c’est de sensibiliser la population pour faire agir les personnes. Vous trouverez des invitations à signer des pétitions en ligne. Nous invitons nos membres à écrire des lettres pour demander la libération ! On écrit aussi pour dire: on ne t’oublie pas mon vieux, là où tu es, nous sommes là aussi. C’est d’ailleurs le sens de la bougie Amnesty internationale, la symbolique: c’est la petite flamme qui brûle derrière les barbelés et qui réchauffe le cœur de la personne que nous soutenons", appuie Robert Graetz, membre du comité verviétois d’Amnesty internationale.