Le soir du réveillon de Nouvel An, le travail continue pour certains Verviétois
Nous avons recueilli le témoignage de quatre personnes qui travailleront la nuit du 31 décembre.
Publié le 30-12-2022 à 08h00 - Mis à jour le 30-12-2022 à 11h57
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Le réveillon de la Saint-Sylvestre est la seule fête célébrée partout à travers le monde, à savoir le passage du 31 décembre au 1er janvier. Certains cependant passeront ce jour de fête sur leur lieu de travail.
Nous avons recueilli le témoignage et quelques annectodes d’une sage-femme du Centre Hospitalier Régional Verviers East Belgium (CHR), d’un sapeur-pompier de la zone de secours Vesdre-Hoëgne & Plateau, d’un boulanger disonais et d’un chauffeur de taxi verviétois.
Cette année encore, les chauffeurs de taxi seront sollicités pour ce réveillon du nouvel an, "on a 12-13 voitures qui sont prévues pour ce soir-là et trois centralistes qui recevront les appels", signale le responsable commercial de Centraltax, Michel. "On a déjà eu quelques réservations parce que le soir du nouvel an, le délai d’attente est en général d’une heure".
Pour certains, c’est la première fois qu’ils travailleront la nuit du Nouvel an et pour d’autres, c’est une habitude. Ils détaillent leur choix d’être fidèle au poste en ce jour plus festif.
À la maternité avec plaisir pour Marine

"Comme je n’ai jamais travaillé en nuit le nouvel an, je me dis que justement ça peut être gai de mettre peut-être le premier bébé de l’année au monde. Je pense qu’on s’amusera […]", s’imagine Marine Michel, sage-femme depuis bientôt 3 ans au CHR de Verviers dans le service maternité. "Je viens avec plaisir et je me dis que ce sera un contexte un peu différent. On aime déjà tellement notre métier, que ça rajoute un peu de piment".
Marine ne sera pas seule, elle sera accompagnée de deux autres sages-femmes la nuit du 31 décembre au 1er janvier. "si on a le temps, on a prévu un petit repas en espérant avoir le temps de le déguster. On essaye toujours de prévoir quelque chose". Pour elle, le nouvel an, "ce n’est pas une fête plus importante que ça", ce n’est donc pas une situation dérangeante.
L’année dernière, Marine originaire de France, était déjà de service à cette époque de l’année mais en journée. Le 31 décembre, "je me rappelle d’un papa qui m’avait dit: vous travaillez demain ? On verra à votre tête si vous n’avez pas trop fait la fête. Et du coup le lendemain, le papa, en me voyant arrivée, rigolait parce qu’il faisait attention à ma tête pour voir si j’avais bien fêté ou pas le passage à la nouvelle année".
En boulangerie: c’est chargé pour Sébastien

"J’ai dû me séparer de mon employé avec la crise énergétique donc je dois faire les deux fêtes cette année", constate Sébastien Balaes, artisan-boulanger de la boulangerie Sacré Cœur à Dison.
"On ferme dès qu’il est 17 h, on mange bien vite ce qu’on trouve. Et à 19 h, je suis au lit et à minuit je recommence. Je passe le passage à l’an neuf dans l’atelier, ça arrive tout le temps donc ça ne me dérange plus. Déjà quand j’étais apprenti, c’était comme ça". C’est devenu une habitude en quelque sorte qu’il se retrouve dans l’atelier le soir du réveillon. Une fois le travail terminé et le jour du réveillon, il y en a confie-t-il,
place à la fête, "quand on a fini journée ou pendant la journée quand il n’y a plus de pression: on prend un petit verre de vin ou une coupe de champagne. Ça, ça arrive très souvent le jour de l’an, comme le jour du réveillon. Faut que ça reste festif. C’est un jour où il y a énormément de travail donc y a déjà une telle pression pour le travail que dès qu’on a fini de produire et qu’il n’y a plus qu’à servir les gens, on s’octroie une petite pause".
Cette année, le boulanger voit la charge de travail s’accentuer mais il s’accroche pour son personnel.