Piscine de Mangombroux: le Conseil d’État déboute les riverains
L’arrêt du Conseil d’État vient de tomber. Verdict: il rejette le recours contre le permis délivré par la Ville de Verviers pour le projet à l’ancienne piscine de Mangombroux.
Publié le 30-11-2022 à 18h18 - Mis à jour le 30-11-2022 à 19h36
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Bonne nouvelle pour le promoteur, mauvaise nouvelle pour les riverains qui s’opposaient au projet, même dans sa deuxième version, revue à la baisse avec un bâtiment moins haut: après une audience de plaidoiries le 10 novembre dernier, le Conseil d’État a rejeté le recours en annulation déposé par deux représentants du comité de quartier. Celui-ci demandait à la haute instance administrative d’annuler (de casser) le permis délivré en 2018 par la Ville de Verviers à la société Henova pour la construction d’un immeuble de 16 appartements et d’un rez-de-chaussée commercial sur le site de l’ancien bassin de natation, lequel appartenait à la Ville avant d’être acheté par le promoteur.
Contrairement à ce qui se passe dans la majorité des cas – mais pas toujours –, le Conseil d’État n’a donc pas suivi l’avis de son auditeur. En début d’année, celui-ci avait lui aussi demandé l’annulation du permis en question ; notamment parce que, selon lui, les dérogations à diverses normes urbanistiques, en termes de gabarit principalement, n’avaient pas été suffisamment motivées dans le permis.
On se souvient que cela avait alors suscité une réaction prématurée de l’actuel échevin de l’Urbanisme, Maxime Degey (MR), qui s’était réjoui publiquement de ce qu’il considérait comme une décision qui cassait le permis (celui-ci avait été délivré quand il était dans l’opposition), alors qu’il ne s’agissait que d’un avis. Un enthousiasme qui avait gagné nombre d’habitants de Mangombroux défavorables au projet, avant d’être mis entre parenthèses. Maintenant que le Conseil d’État a débouté le requérant et n’a pas cassé le permis, c’est plutôt la déception qui doit l’emporter chez eux.