La CSC manifeste à Verviers: «faire bouger la loi sur les salaires» (+ vidéo)
Des militants de la CSC Liège-Verviers-Ostbelgien ont sensibilisé les passants sur le site de Crescend’Eau ce mercredi 8 juin 2022 à midi concernant la loi de 96 à modifier ainsi que les aides de crise à revoir.
Publié le 08-06-2022 à 15h18
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Malgré les hallebardes qui s’abattaient ce mercredi midi à Verviers, une trentaine de militants étaient présents au niveau de Crescend’Eau, et de l’esplanade de la Grâce, pour sensibiliser les badauds sur deux sujets importants.
"Aujourd’hui, on a fait un stand mais avec la pluie, cela a quelque peu refroidi l’action , explique Jean-Marc Namotte, le secrétaire fédéral de la CSC Liège-Verviers-Ostbelgien. Mais on a deux équipes d’une dizaine de permanents qui distribuent des tracts à Crescend’Eau.En mobilisant pour la manifestation qui se prépare le 20 juin.Car le moment est clé.La loi de 96 va être discutée fin juin suite à la pétition citoyenne qui a été rentrée et qui fut un succès. Et ce qui ne sera pas décidé à la fin des vacances d’été ne changera pas en 2023, ni en 2024, année d’élections. C’est maintenant que tout se joue."
Car cette fameuse loi de 96 bloque pas mal les salaires de bon nombre de personnes. "Si on est là aujourd’hui, c’est parce que nous essayons de sensibiliser par rapport à la manifestation du 20 juin qui a un double objectif. D’une part, il y a la modification de la loi sur les salaires, que l’on appelle la loi de 96, qui empêche d’octroyer des augmentations de plus de 0,4%.Pour l’accord interprofessionnel de 2023-2024, sans modification de la loi cette année, il n’y aura pas d’accord interprofessionnel. Donc pas d’augmentation, sauf ces 0,4%. On comprend aisément que toutes les entreprises ne sont pas en capacité d’octroyer des augmentations mais il y en a qui le sont."
Ensuite, les permanents de la CSC ont une seconde revendication. "En second objectif, il y a les aides en termes de pouvoir d’achat compte tenu de la crise. On estime qu’elles ne sont pas récurrentes, ne sont pas suffisantes et qu’il faut revoir l’approche et ne pas donner la même prime à tout le monde. Car la classe moyenne et la plus faible sont touchées par la crise mais tout le monde ne la vit pas de la même manière. On estime qu’il y a des mesures structurelles en termes d’impôt à prendre. Mais aussi en termes de diminution structurelle de la TVA. Car la crise, on nous l’annonce jusqu’à fin 2023 au mieux. Il faut des mesures complémentaires pour le pouvoir d’achat."