À 97 ans, la Heusytoise Charlotte Polis publie un 11e roman, « Inoubliable Mina », dans un nouveau genre

La plume de l’écrivaine nous plonge dans cette relation entre ces entités par une description complexe des personnalités des sœurs qui s’opposent fondamentalement; d’un côté, la vertu; de l’autre, le vice. Elle nous questionne sur la vengeance, le pardon et la remise en question. Elle arrive à nous y pousser grâce au réalisme des situations que vivent les personnages. "Dans tous mes livres, j’aime chercher pourquoi une personne agit de telle manière, essayer de sonder le cœur et les reins! Ça m’a toujoursintéressée."

Écrire pour continuer à vivre

"Après la mort de mon mari, il me fallait quelque chose. Pour continuer, j’ai cherché un hobby, je me suis dirigée naturellement vers l’écriture, c’est ce qui me plaisait le plus!"

C’est d’ailleurs ce qui continue de l’animer au fil du temps. Dès qu’elle parle d’écriture ou de ses projets en cours son visage s’illumine et ses yeux pétillent de bonheur.

"Vous savez j’ai beaucoup d’imagination, si je l’écoutais, je pondrais un livre toutes les heures! (rires)Mais même si l’imagination est toujours là, je n’ai plus la force. Je sortirai peut-être encore un projet."

Elle rassure tout de même les lecteurs: l’écriture est son moteur au quotidien. Et le projet sur lequel elle travaille avance doucement mais sûrement.

Charlotte Polis, «Inoubliable Mina», éditions Noctambules, 197 pages, 17€.