L’opération gaufres est encore plus nécessaire cette année pour l’Apem-T21
Suspendue en 2021, l’opération gaufres revient cette année, du 11 au 27 février, au profit de 7 institutions d’aide aux personnes en situation de handicap, en Wallonie, qui ont bien besoin de cette rentrée financière.
Publié le 18-01-2022 à 17h04
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La 47e édition de l’opération gaufres, qui se tiendra du 11 au 27 février à travers la Wallonie au profit au profit des personnes déficientes intellectuelles, est encore plus importante que les précédentes pour l’Apem-T21. Non seulement parce que l’institution verviétoise qui prend en charge 400 personnes porteuses de trisomie 21 est la principale à en bénéficier, vu son ampleur. Mais aussi parce que cette opération gaufres devenue traditionnelle n’a pu être organisée l’an dernier, pour cause de Covid, et que la campagne de récolte de dons qui s’y est substituée, même si elle a été un succès, n’a pas permis de recueillir autant d’argent.
"En 2020, l'opération gaufres avait rapporté plus de 60 000€, qui ont été répartis entre les ASBL participantes, dont plus de 40 000€ rien que pour l'Apem. Historiquement, nous sommes les plus gros vendeurs, peut-être aussi les plus gros mangeurs, sourit Henri-Christian Massin, le président de l'ASBL Les Amis des Services de l'Apem-T21, qui coordonne depuis 2019 toute l'action wallonne lancée à l'origine par l'ASBL Le Bercail, à Liège. En 2021, avec l'opération virtuelle (NDLR: via Internet) qui a remplacé l'opération gaufres, nous avons récolté plus de 10 000€ pour l'Apem."
Covid et inondations: «Nos finances en ont pris un coup»
Si "ce n'est pas négligeable", c'est quand même beaucoup moins qu'avec la vente de gaufres, dont les bénéfices sont bien nécessaires pour toutes les ASBL participantes. "Leurs finances en ont pris un sérieux coup, avec la pandémie, souligne Henri-Christian Massin. Même si les pouvoirs publics ont maintenu leurs subventions, le budget global n'est pas couvert par les subsides et on a toujours besoin de compléments, que ce soit la participation des familles ou les bénéfices des activités qu'on organise, comme l'opération gaufres. Et quand on n'en organise pas…"
D'autant qu'avec le Covid, il y a eu moins de dons d'entreprises puis, avec les inondations, moins aussi en provenance de services-clubs. "Et c'est bien logique".
Néanmoins, "on a bu le bouillon", résume le directeur de l'Apem-T21, Xavier Rainotte.
400 familles, 84 membres de personnel
D'ailleurs, affirme Henri-Christian Massin, "si les ASBL n'avaient pas eu de réserves financières et de soutien, il y avait un risque de mettre la clé sous le paillasson…". Mieux vaut ne pas y penser, pour tous les bénéficiaires (et leurs familles) des institutions qui se chargent du bien-être, de l'encadrement et de l'intégration sociale de personnes en situation de handicap. Pour l'Apem-T21, cela représente, par an, 400 familles suivies, ainsi qu'un personnel de 84 membres.
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Chaque institution participant à l’opération gaufres a d’ores et déjà prévu d’en affecter les bénéfices à un projet précis.
Pour les Services de l'Apem-T21, ceux-ci iront financer une partie des travaux de rénovation des installations de chauffage – "qui donnent d'évidents signes de faiblesse, on craint à chaque hiver qu'elles ne lâchent" – de la Fermette (service d'accueil de jour qui accueille 65 adultes, rue Victor Close) et de la Glanée (service résidentiel qui accueille 25 adultes, avenue du Chêne).
"Cela rentre dans le cadre du plan général de rénovation de nos infrastructures", note le directeur, Xavier Rainotte, en rappelant que les précédentes éditions de l'opération gaufres ont permis de financer la réfection complète des toitures des différentes implantations.
Les autres institutions qui participent à l’opération gaufres sont: Le Bercail et Li Bricoleu, à Liège; L’Arche d’Aywaille; le Haut-Regard, à Waremme; L’Arche de Namur; l’ASBL Partage, en région montoise.